Tuesday, February 22, 2005

Spin it, fifi

Bush smoked some rope once, and doesn't want his kids to do it either - woop dee doodle.

NPR - It was revealed this weekend that a former Bush advisor made secret tapes of conversations had when George Bush was governor of Texas and considering a run for the White House. On the tapes, the now-President Bush indicated that he had used marijuana but would not admit it for fear of setting a bad example for children.

The navel gazers at Le Figaro covers the item this way -
Les confessions privées du président embarrassent la Maison-Blanche

Toss in a hints of megalomania:

Les uns et les autres étaient sans doute passés à côté du message essentiel : une Amérique «forte» interviendrait dans les affaires du monde quand, où et comme elle le voudrait. Avec ou sans la caution de la communauté internationale. Une phrase extraite des bandes de Doug Wead, dont l'existence a été révélée dimanche dernier par le New York Times, offre un parallèle troublant entre un trait de caractère et ce qui allait devenir une marque de la politique étrangère de «W» : «C'est moi contre le monde. La bonne nouvelle, c'est que le monde est de mon côté. Disons plus de la moitié.» La phrase est citée hors contexte par le Times et non datée. Elle est évidemment bien antérieure aux événements de 2001 et 2003, mais elle préfigure déjà la vision manichéenne de l'Administration Bush : «Avec nous ou contre nous.»

Start with that nasty thing called a belief system to deconstruct:

Plus que l'influence de la droite religieuse dans l'orientation de sa politique étrangère et intérieure, ce sont les confessions de George W. Bush sur ses péchés de jeunesse qui retiennent l'attention des médias américains. Pendant toute sa première campagne, le candidat, qui ne cachait pas avoir renoncé à l'alcool après avoir «accepté le Christ dans sa vie», avait systématiquement refusé de répondre à toute question sur son usage de la drogue. Les enregistrements ne laissent guère de doute : «W» a, comme Bill Clinton et Al Gore qui avaient été plus francs, essayé la marijuana.

Finally, hide the only meaningful part of the story at the bottom of the piece:

Excuse de son silence : ne pas donner, en tant que président, le mauvais exemple. «Je ne veux pas qu'un gosse fasse ce que j'ai essayé de faire il y a trente ans», dit-il dans un extrait diffusé sur la chaîne ABC hier matin. «Peu importe que ce soit du LSD, de la cocaïne ou de l'herbe (...) parce que, si je réponds à une question, il y en aura une autre. Je ne répondrai pas à ces questions et tant pis si ça me coûte l'élection.»



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