While François Hollande's ruling socialists suffer a defeat without precedent in
France's 2014 municipal elections (spoken about in
all of Europe) — leading to the opposition UMP becoming the nº1 party along with the capture of
several town halls by
the Front National —
Marine Le Pen proves,
yet again, that America's conservatives, Tea Partiers, and Republicans are no equivalent of her movement.
The FN leader, who once said that “
Obama is way to the right of us”, does not refute the idea of being the incarnation of a sort of "Peronism à la française" (in an interview by
Abel Mestre and Caroline Monnot), all the while speaking of starting over at the year 0 (evoking Robespierre, Pot Pol, et al) and rejecting the "ultra" free market.
Mme Le Pen appelle de ses vœux à la naissance d'un « grand mouvement patriote, ni droite ni gauche », s'opposant
à un autre bloc politique qui serait composé de l'UMP et du PS. Une
sorte de « péronisme à la française », définition que l'eurodéputée ne
rejette pas.
Votre positionnement « ni droite ni gauche » n'est-il pas une impasse qui vous empêche de passer des alliances ?
Pas du tout. C'est ce qu'attendent les Français. Dans notre
électorat, il y a des déçus de l'UMP et des déçus du PS. Nous sommes à
l'année zéro d'un grand mouvement patriote, ni de droite ni de gauche,
qui fonde son opposition avec la classe politique actuelle sur la
défense de la nation, le rejet de l'ultralibéralisme, de l'européisme,
capable de transcender les vieux clivages pour poser les vraies
questions : est-on dans une vision nationale ou postnationale ? J'espère
que cela apparaîtra de manière claire lors des élections européennes.
… Votre positionnement « ni droite ni gauche » n'est-il pas une impasse qui vous empêche de passer des alliances ?
Pas du tout. C'est ce qu'attendent les Français. Dans notre
électorat, il y a des déçus de l'UMP et des déçus du PS. Nous sommes à
l'année zéro d'un grand mouvement patriote, ni de droite ni de gauche,
qui fonde son opposition avec la classe politique actuelle sur la
défense de la nation, le rejet de l'ultralibéralisme, de l'européisme,
capable de transcender les vieux clivages pour poser les vraies
questions : est-on dans une vision nationale ou postnationale ? J'espère
que cela apparaîtra de manière claire lors des élections européennes.
Le Front national ne fait pas partie du bloc de droite ?
Non, pas du tout. Le bloc droite-gauche ne correspond plus à la
réalité. On ne peut plus classer les électeurs dans deux camps droite et
gauche, la réalité est bien plus complexe que cela.