France's borders are inside France's borders, says Plantu, in places (i.e., in 'hoods) where even doctors fear to tread…
The cartoon relates to the beating at a Noisy-le-Sec train station of a Sartrouville 19-year-old (he was almost beaten to death) by a dozen Rosny-sous-Bois "youths" who could not stand that he was dating a girl from their cité (from their 'hood).
"Les agresseurs seraient des jeunes d'une cité de Rosny-sous-Bois (la cité de Bois-Perrier) qui n'auraient pas supporté de croiser l'une des filles habitant le même quartier qu'eux et qui fréquentait un jeune de Sartrouville", a raconté à l'AFP une source proche de l'enquête. "Il est très probable que la jeune fille connaissait les agresseurs", a ajouté cette source. La jeune femme, choquée, devait d'ailleurs de nouveau être entendue par les policiers dimanche en début de soirée.
… Pour le responsable du syndicat de police USGP-FO de la Seine-Saint-Denis, Michel Marrec, "c'est une affaire de jeunes de cité qui n'ont pas grand-chose dans le cerveau".Pour des sociologues, ce nouveau fait divers, après des rixes entre des bandes d'Asnières et de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, s'apparente à un nouvel épisode de rivalités entre jeunes de cités de la banlieue parisienne. "Il y a une identité de territoire très forte (...) en Ile-de-France car dans cette région, il n'y a pas d'identité régionale comme on peut en trouver à Marseille. Il y a donc une identité de quartier qui est surévaluée", dit le sociologue Marwan Mohammed. "Il y a toujours une rivalité entre cités, quelles que soient les cités, a expliqué une source policière. Mais avant il y avait des motifs bien précis, maintenant c'est pour n'importe quoi."
Claude Bartolone, député PS et président du conseil général de Saine-Saint-Denis, a pour sa part dénoncé un "repli sur soi d'un certain nombre de quartiers" où s'impose "une espèce de patriotisme de cages d'escaliers".
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