While France is still scandalized about acts of alleged torture as (allegedly) practiced by Americans, another
fait divers (sic) hits the stands (one that started less than a month after Ilan Halami's in Paris). Needless to say,
Patricia Jolly's story in
Le Monde shows that none of the neighbors dared call the police — as if that would have helped (!).
Les tortionnaires de Compiègne semblent avoir imité, si ce n'est "sophistiqué", certaines techniques de la bande parisienne [le "gang des barbares"]. Mais ils ont assuré aux enquêteurs que cette tragédie ne les avaient en rien inspirés.
…Thiam et Bouhi étaient alors âgés de 19 et 18 ans, leur victime en avait 28. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Contrairement à Youssouf Fofana, l'assassin présumé d'Ilan Halimi, qui a fait torturer sa victime pendant vingt-quatre jours, eux ont libéré leur proie après une nuit et une matinée de barbarie. Ils sont accusés d'"enlèvement ou séquestration accompagné ou suivi de tortures ou d'actes de barbarie, de tentative d'extorsion et de vol avec violence en réunion".
…Ligoté par ses ravisseurs à une chaise en plastique avec un câble téléphonique, Macel est roué de coups. On lui fait appeler sa mère au téléphone. "Maman, est-ce que tu as de l'argent tout de suite ?", crie-t-il paniqué. Elle répond par la négative. "Ils vont me séquestrer, ils vont me tabasser !", hurle Macel. Affolée, sa mère assure avoir appelé deux fois la police sans obtenir de réponse.
How come
the police weren't answering the phone? They had more important things to do, as the victim himself (!) was to find out a few years later.
Depuis, Dominique Macel vit en couple et a eu deux enfants. Mais c'est en convoi pénitentiaire qu'il arrivera lundi 8 juin à la cour d'assises de Beauvais. Il est en prison depuis le début de l'année pour conduite sans permis. Domicilié près de la cité, il n'osait plus s'y promener à pied.
No comments:
Post a Comment