Sunday, September 03, 2006

Boborama

Jonathan Littell, in his pathetic book, Les Bienveillantes (still number 1 on Amazon.fr this morning), looks at war from the point of view of the executioner. This prompts the yuppie rag Télérama (a sort of high brow TV Guide for Parisian intellectuals), to review the book by placing the Holocaust, Guantanamo, and the war in Iraq all in the same bag :

Cette opacité inscrit la Shoah dans l'Histoire comme un crime incomparable. Et Jonathan Littell ne se livre, de fait, à aucune comparaison. La question du bourreau, pourtant, il estime qu'elle se pose avec acuité aux hommes de toutes les générations, jusqu'en ce XXIe siècle commençant : il y eut le Vietnam, les guerres de décolonisation, il y a désormais Guantánamo et l'Irak. Alors, pose-t-il, « aujourd'hui, les bourreaux, c'est un peu nous ». Au moment où l'individu se doit de choisir entre le bien et le mal, qu'est-ce qui fait pencher la balance ? L'abîme est sans fond.

Merci à Bertrand.

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