Saturday, March 03, 2012

New Study Shows Vote Intentions Depend on Distance of One's Home From City Center


According to an interesting survey in Le Monde, you can basically tell how people are going to vote by how close or by how far they live from the city center. As Thomas Wieder explains in Le Monde,
• In the center of the city, they will vote left (François Hollande)
• 10 to 20 km from the center, the extreme right (Le Pen) rises
• 30 to 40 km therefrom (or "peri-urban France"), the far right is dominant
• 50 km out, the center right (Nicolas Sarkozy) dominates
• while further afield, the left starts rising again
Depuis une dizaine d'années, quelques spécialistes de géographie électorale s'intéressent à ce qu'ils appellent le " gradient d'urbanité ". Derrière cette expression barbare se cache une idée au fond assez simple : selon la distance qui les sépare des grandes aires urbaines, les individus votent de façon très différente.

…L'IFOP, dans une étude que Le Monde publie en exclusivité, en fait la démonstration édifiante. Cette enquête se fonde sur les données cumulées de plusieurs sondages d'intentions de vote réalisés entre le 9 janvier et le 14 février. Au total, 8 052 électeurs ont été interrogés. Le principal résultat est le suivant : dans les zones situées à environ 50 km d'une aire urbaine de plus de 200 000 habitants, les trois favoris du premier tour de l'élection présidentielle - François Hollande, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen - obtiendraient quasiment les mêmes scores : autour de 25 % chacun.

…Comment expliquer ces chiffres ? La sociologie recoupe la géographie. Au cours des dernières décennies, ces grandes couronnes périurbaines ont connu de profonds bouleversements sociodémographiques. Les agriculteurs n'y sont plus qu'une poignée. Autour des vieux noyaux villageois se sont adjoints des lotissements pavillonnaires et de petits immeubles d'habitat social. Là se sont installées des populations venues des centres-villes ou, plus souvent, des banlieues proches. " Elles sont là par choix autant que par contrainte, explique Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l'IFOP. Le choix, c'est celui de la verdure, de la mise à distance de la grande ville et de ses nuisances. La contrainte, c'est celle du prix du foncier et de l'immobilier. Pour pouvoir acheter un petit pavillon à la propriété, les ménages modestes doivent aller de plus en plus loin. "






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