[L'époque de la] solidarité … à toute épreuve … est révolue. Il est loin le temps où, en bon publicitaire, M. de Pouzilhac lâchait à ses interlocuteurs : "La reine Christine à la tête de France 24, ça a de la gueule, non ?" Depuis des semaines, il ne lui parle pratiquement plus. En face, les partisans de Mme Ockrent accusent le PDG de France 24 de se comporter "tel un prince" qui considère la chaîne "comme sa propriété personnelle, avec sa cour et ses favoris".Leur rupture remonte au début de l'été. M. de Pouzilhac, qui s'est investi dans l'AEF, veut reprendre en main France 24. Selon lui, la chaîne est gérée de façon catastrophique par l'équipe de Mme Ockrent. Dérive budgétaire, erreurs stratégiques, mauvaise gestion humaine, audience en panne : France 24 serait au bord du gouffre éditorial et financier. De source syndicale, le déficit s'élève à 7 millions d'euros.
How is the feud between Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent likely to conclude?
Tous deux [le publicitaire en vue et la journaliste vedette] savent que c'est l'Elysée qui sifflera la fin des hostilités.Let us just briefly remind readers how the cable channel — obviously not as independent from the government and therefore not as objective as could be hoped — originated…
"Nous voulons transmettre en arabe notre vision du monde, a répété M. de Pouzilhac. France 24 présente une perspective française, différente de ses concurrents anglo-saxons, une diversité d'opinions en opposition aux Américains, qui ont une vision unifiée du monde."
… Voulue, dès 1995, par Jacques Chirac, qui estimait que, lors de la première guerre du Golfe (1990-1991), "la voix de la France" avait été absente face à l'américaine CNN et à la britannique BBC, la chaîne française d'information internationale (CFII), devenue France 24, naît, le 6 décembre 2006, après nombre de rapports parlementaires et d'arrangements politiques.
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