En 2010, en Afghanistan, les blessures diffèrent des autres conflits. Elles touchent les membres, à reconstruire entièrement. Les amputations sont nombreuses. La cause : les engins explosifs improvisés déposés sur les routes par les talibans. "On amène beaucoup plus de blessés vivants au bloc. Mais leurs blessures sont beaucoup plus graves", explique Emmanuel Rigal, chef du service de chirurgie orthopédique de l'hôpital Percy (Clamart, Hauts-de-Seine). A l'avant, les techniques médicales et la logistique ont progressé. On va plus vite. Un soldat qui avait sauté sur une mine en fin de matinée en Afghanistan a été opéré par les Américains sur place dans les premières heures.
Nathalie Guibert has a story in Le Monde about four soldiers (severely) wounded in Afghanistan. Interestingly, it turns out that France is like the United States in the sense that she makes the same point as
Frank Gaffney, Jr, i.e., that most civilians know next to nothing about the military.
Pour quoi et pour qui [le sergent Jocelyn Truchet, 25 ans,] a-t-il laissé cette jambe ? La question l'embarrasse. "J'espère que je ne l'ai pas laissée pour rien, répond-il après un silence, que tout ça servira à ce que les Afghans prennent en main leur pays."
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