Dmitri Kissilev, présentateur vedette de la grande émission d’actualité du dimanche soir sur Perviy Kanal, la première chaîne russe, a lancé : « Au cours de la campagne, toute la machine de l’Etat français a fait tout son possible pour compromettre les concurrents de Macron, le successeur de Hollande… » Plus tôt dans la journée, la chaîne de télévision de l’armée, Zvezda, annonçait « Macron et Le Pen en tête » sur la foi d’estimations annoncées depuis la Belgique, avec cet ajout, sans détour et en français dans le texte : #JeVoteMarine.According to Perviy Kanal, therefore, "the French élite attempted to derail François Fillon, and it was successful." Indeed, "the entire machinery of the French state did everything in its power to undermine the competitors of Emmanuel Macron, the successor to François Hollande."
Cité sur cette même chaîne, le politologue Alexeï Moukhine expliquait : « Marine Le Pen a reçu un soutien évident de la Russie (…) un soutien purement politique, pas technique. En ce qui concerne Macron, c’est l’establishment américain qui le soutient, en partie démocrate. » Une vision binaire partagée. « L’élite », peu importe qu’elle soit française ou américaine, a fait barrage aux yeux de Moscou. Le sénateur Alexeï Pouchkov, parfaitement francophone, résumait ainsi sur Twitter : « L’élite française a tenté d’écarter Fillon de la course (…) et elle y est parvenue. »
While everybody is talking about the demise of the Socialist Party (a dismal 6.3%), it seems quite evident that the Socialists, having no illusions that they would crash, put in a sacrificial candidate (Benoît Hamon, which explains why President Hollande refused to run and why Prime Minister Manuel Valls "lost" the primary), while more or less stealthily supporting a plant in an "independent" party. In this, it was vital that the rightist candidate also be a loser, which was taken care of with the irruption of "scandals" regarding practices that are in fact quite common throughout the French political spectrum.
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