"War amounts to ruse" declared a Muslim terrorist to the French police as he was besieged in his apartment during the last hours of his life. According to the transcript of negotiations between Mohamed Merah and the French police (illegally) obtained by TF1 (to the anger of the victims' scandalized families), the Toulouse killer said that his decision to act western, by going to nightclubs and by dying his hair (or part of his hair) blond one day and red the next, was a trick to "fool the enemy" and make them "think that I am not … on the path of Allah."
Besides faking the role of "a non-serious Muslim", his brother Abdelkader Merah adds in the page-long Le Monde article by Laurent Borredon and Emeline Cazi, Mohamed also pretended to act like a tourist. As his handler, "H", tells the Toulouse killer, "you really pulled one over me" (tu m'as bien roulé dans la farine).
Muslim deception and deceit should hardly be an uninteresting subject in the West, for while all Muslims do admittedly not belong in the scooter killer's category (or in a terrorist category or in any violent category at all), the Left's excusing, ho-hum viewpoint on the matter of integration (either Muslims are obviously integrated — and can't you see so for yourself?! — or else their failure to integrate is of no concern to anybody, indeed they should be respected for remaining true to their faith and culture) can be dangerous for us all…
Mohamed Merah admitted that his primary target were members of the military, in view of the fact that the French army is deployed in Afghanistan. When a plot to kill a fourth soldier went awry, he fell back on the secondary target on his list of "enemies" — the Jews. (Somewhere down the list came people such as diplomats, notably the ambassador of India.) The Toulouse terrorist never had a kind word or a word of regret for any of his victims.
COQUETTERIES CAPILAIRES ET SORTIES EN BOÎTE POUR "TROMPER L'ENNEMI"As for Mohamed Merah's handler, "H" says:
Est-ce au Pakistan qu'on lui apprend à se fondre dans la masse pour mieux tromper l'ennemi ? A ne pas attirer l'attention avec des tenues trop connotées ? Hizia, la jeune fille qu'il avait épousée religieusement en décembre 2011 -l'union dura deux semaines - s'était étonnée de le voir enfiler des jeans et des New Balance plutôt que la robe traditionnelle. Elle avait trouvé curieux qu'il ne fréquente pas la mosquée, ne porte pas la barbe, lui qui se disait si religieux. Son mari avait rétorqué "avoir 'ses' raisons, sans les préciser."
A son "ami" du renseignement, Merah daigne s'expliquer: "La guerre est une ruse." Ses coquetteries capillaires - la nuque longue et blonde un matin, une crête rouge le lendemain - ses sorties en boîte de nuit? C'était pour "tromper l'ennemi" et "faire croire que je suis pas (...) dans le chemin d'Allah"."Mohamed se faisait passer pour un touriste et c'est comme cela qu'il a trompé son monde, exposera Abdelkader aux policiers lors de sa garde à vue. Il a même réussi à tromper votre service [en donnant de lui] une image de musulman pas sérieux."
… Tuer n'était pas son seul but. Diffuser les images de ses crimes et s'assurer qu'elles soient vues par le plus grand nombre, semer la terreur fait partie intégrante de son entreprise funeste.
Merah a acheté "la meilleure" caméra, une "full HD", dans un magasin spécialisé. "J'ai fait un excellent montage vidéo avec des versets, (...) on voit toutes les exécutions, crâne-t-il. Elle va être mise sur le Net. (...) Elle sera prise par les moudjahidines. Elle sera prise par certaines chaînes télé. (...) Je sais que quand elle va être vue inch'allah ça va mettre l'effroi (...) dans vos cœurs et ça va motiver d'autres frères."
JUSQU'AU BOUT LES NÉGOCIATEURS ONT PENSÉ OBTENIR SA REDDITION
Jamais Merah n'aura de mot pour les victimes. Avec une précision clinique, il liste toutes les autres cibles qu'il envisageait d'abattre. Ses "frères" lui auraient soufflé quelques idées: des "diplomates", l'ambassadeur d'Inde notamment. Mais l'enfant du quartier des Izards avait son propre programme. Les militaires d'abord, parce qu'ils "sont engagés en Afghanistan". Le 19 mars, c'est à nouveau l'un d'eux qu'il visait. Mais il a raté sa cible, et a décidé de passer à la catégorie suivante sur la liste de ses "ennemis", les juifs. Ce sera l'école Ozar Hatorah.
Il avait également "repéré une maison juive où il y a beaucoup d'habitants dedans", et la "synagogue à Bagatelle", une cité de Toulouse. Il avait aussi noté l'adresse d'un gendarme, celles de policiers.
"Même tu veux que j'te dise une chose, H.?- J'espère que tu m'avais pas ciblé quand même?
- Si, crois-moi que j't'avais ciblé. (...) Mon but c'était de t'appeler, de te dire que j'avais le nom [du tueur] pour que tu viennes à moi et t'en aurais pris une en pleine tête."
"On reprend la discussion qu'on a eue en novembre, et là bon, sur de bonnes bases, quoi, avec un peu plus de sincérité, résume le policier. Parce que bon, tu m'as bien roulé dans la farine, hein, avoue-le. T'as été bon sur ce coup-là." Derrière les mots destinés à mettre Merah en confiance, on sent poindre le désarroi du policier qui découvre l'ampleur de ce qui lui a échappé. Il lui avoue : "On va se faire engueuler. (...) On savait pas grand-chose de toi."
Update: Michel Garroté adds:
La diffusion des conversations de Merah aura au moins eu un mérite : tordre le coup à ces « analyses » qui, au moment des assassinats de Toulouse et de Montauban, ont fleuri dans la presse, nous présentant l’homme comme un pauvre garçon des cités un peu perdu, sans repères familiaux, une sorte de victime d’une société qui n’aura pas su l’écouter, le comprendre et le remettre à temps dans le droit chemin. Le cynisme de Merah, sa froideur, son arrogance, sa haine de la France, sa détestation des Juifs, cette « ruse » dont il se prévaut : peut-être les plus obtus, les plus inconscients vont-ils enfin ouvrir les yeux sur ce qu’ils ne veulent pas voir, sur cette haine de l’Occident et des Juifs qui habite une partie de la jeunesse musulmane de nos banlieues. Un aveuglement qui explique, peut-être, comment, pourtant entendu par les services de renseignement, Merah a pu passer entre les mailles du filet, conclut Robert Ménard.
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