In Europe, it turns out, and particularly in France, most journalists are leftists just like in the United States.
Before France's presidential election, a poll was held in le Centre de formation des journalistes de Paris, writes Alain Frachon, with the first round showing the left and the far left out ahead, with incumbent President Nicolas Sarkozy obtaining not a single vote, and with François Hollande winning the second round handily, with 100% of the votes, "à la North Korea".
A l'occasion du scrutin présidentiel, le Centre de formation des journalistes de Paris organise un vote parmi les étudiants de première année. François Hollande et Jean-Luc Mélenchon arrivent en tête du premier tour ; Nicolas Sarkozy n'obtient pas une voix. Le candidat socialiste rassemble 100 % des suffrages au deuxième tour. Un score à la nord-coréenne ! Grognards et grognons de l'UMP y voient la confirmation de ce qu'ils disent : la presse est partisane.Alain Frachon part alors aux États-Unis pour évoquer
une grosse étude intitulée L'Elite médiatique. C'est du costaud, argumenté, documenté. Le livre [de trois politologues américains, Robert Lichter, Stanley Rothman, Linda Lichter] démontre que la plupart des journalistes aux Etats-Unis sont des électeurs du Parti démocrate. Il établit un parti pris systématiquement antirépublicain dans la couverture des grands quotidiens et des grandes chaînes de télévision. Il dénonce ce qu'il appelle "un biais journalistique presque inconscient" en faveur de la gauche, mélange de suffisance élitiste et de complexe de supériorité morale, qui, dit-il, ne reflète aucunement l'état de l'opinion.Retour en France, où Le Monde revient sur vote au Centre de formation des journalistes de Paris :
" Les journalistes sont tous de gauche ", assure une femme. Elle en veut pour preuve le sondage réalisé dans une école de journalistes : 100 % des étudiants ont voté pour l'autre bord. " Dès le départ, ils sont hostiles ", dit-elle. On parle ensuite d'Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg, d'Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn, de François Hollande et Valérie Trierweiler, pour montrer jusqu'où vont ces affinités électives.Voir aussi : Le Monde a-t-il contribué à la chute de Nicolas Sarkozy ?
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