While condemning the Hitler-Stalin pact in connection with the 70th anniversary of the start of World War II, writes Le Monde, Vladimir Putin says that France and Britain are mainly to blame (with their "Munich plot") and tells the Poles to let bygones be bygones.
Furthermore, Le Monde's Piotr Smolar brings into the discussion foreign elements to browbeat the Poles with, such as the fact that not all Poles participated in the resistance (the French should be experts in that matter) and — typically — the fact that certain Poles did participate in the murder of Jews…
La Pologne, toutefois, a ses propres dénis historiographiques : la majorité des Polonais était loin de la résistance active ; les massacres de juifs n'ont pas été que le fait des Allemands sur le territoire.…while the (few) French readers who react tend — again (remember the dozens and dozens of them coming out to defend Russia in its more recent war with another tiny state) — to be "neutral" and to give the big brother and big bully the benefit of the doubt. But a couple of them have some choice words:
les géorgiens doivent etre rassuré de savoir que Staline est un ange de sagesse sans la nouvelle éthique russe!In Russia, furthermore, we learn (from Marie Jégo's report from Moscow) that the Molotov-Ribbentrop pact was a stroke of genius; that Stalin's invasion of Poland from the East was to defend the Polish populations; that the Russian envoy to monitor human rights in France is a vocal admirer of Stalin; and that Russians seem to have forgotten that the Soviet Union in 1939 was "a totalitarian state characterized by repression, deportation, and massive executions" (if they ever knew it: 61% of Russians in a recent poll were not aware that the Kremlin invaded Poland a few weeks after the signing of the pact).
Honte à Merkel, Sarkozy, Obama etc ...
Soixante-dix ans après sa signature, le pacte germano-soviétique est en voie d'être réhabilité en Russie. Ces derniers mois, les médias officiels et les historiens proches du Kremlin se sont lancés dans une véritable croisade pour sa défense. Le pacte est décrit comme un "coup de génie" de Staline, l'artisan des purges, dont il est de bon ton désormais d'encenser la politique.
…Alors que Moscou cherche la réaffirmation du rôle-clé joué par l'Union soviétique dans la défaite du nazisme, la lente réhabilitation sur la scène intérieure de Staline et de sa politique interroge sur la volonté russe d'ouverture vers l'Europe. Nourries d'un tel terreau, les relations de la Russie avec ses voisins de l'Union européenne, la Pologne et les pays baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) risquent de s'envenimer davantage.
…la Russie de Poutine n'est pas celle de Gorbatchev. Désormais, l'intelligentsia "patriote", qui a pignon sur rue, défend le pacte.
…Plus inquiétant, la défense du pacte a donné lieu à une offensive verbale contre la Pologne. "La Pologne aurait pu éviter l'agression hitlérienne en acceptant de donner le corridor de Dantzig, en concluant un pacte de sécurité collective avec la France, la Grande-Bretagne et l'URSS", estime le jeune historien Pavel Daniline. L'entrée de l'armée soviétique dans ce pays, le 17 septembre 1939 "n'était pas une agression". "Il s'agissait de défendre la population d'un Etat qui avait cessé d'exister", conclut-il.L'annexion soviétique est abondamment justifiée. "Les territoires situés dans la sphère d'influence de l'URSS faisaient partie de la Russie impériale", a déclaré, à la chaîne publique RTR, Natalia Narotchitskaïa, historienne, fervente admiratrice de Staline, envoyée par le Kremlin à Paris pour assurer le suivi du respect des droits de l'homme en France.
…Le débat en cours, souligne [Nikita Petrov, historien à l'ONG russe Memorial], laisse de côté un élément majeur : "Impossible de ne pas prendre en compte la physionomie de l'Union soviétique de 1939 : un Etat totalitaire caractérisé par les répressions, les déportations, les exécutions massives." C'est précisément ce que les Russes semblent avoir oublié.Ont-ils jamais su ? "Les gens continuent à croire, comme à l'époque soviétique, que l'armée soviétique est entrée en Pologne en 1939 pour protéger les Polonais. La même chose est dite aujourd'hui de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud (régions séparatistes de Géorgie, enjeu d'une guerre entre Moscou et Tbilissi en août 2008). Selon le discours officiel, l'armée russe est intervenue pour protéger les populations", affirme cet historien, spécialiste de la période stalinienne.
Selon un sondage récent du centre d'études de l'opinion Iouri Levada, 61 % des sondés ne sont pas au courant que les troupes soviétiques ont envahi la Pologne le 17 septembre 1939, quelques semaines après la signature du pacte.
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