French politicians and media types hate the United States and Israel and -- now that it is a democracy liberated from dictatorship by an alliance that did not include France -- they hate Iraq as well (with the exception of terrorist insurgés).
Guy Millière nous fait le topo :
Je ne puis m’étonner, non. Mais je puis m’indigner. Je sais qu’on déteste ici les Etats-Unis d’Amérique : à un point tel que, comme me l’a fait remarquer mon ami Erik Svane, auteur d’un remarquable livre sur l’anti-américanisme français (« La Bannière Étalée », Éditions Underbahn), on pourrait reprendre des textes antisémites des années trente et remplacer le mot « juif » par le mot « américain » pour obtenir des textes tout à fait acceptables en France aujourd’hui. Comme l’a déclaré le grand écrivain Tom Wolfe, dire un mot positif concernant George W. Bush dans les salons parisiens vous vaut des regards aussi horrifiés que si vous aviez dit : « Je suis pédophile ».
Je sais qu’on aime, dans les milieux « politiquement corrects », les Arabes seulement si on peut les affubler du rôle de bon sauvage tueur de Juifs et d’Américains au Proche-Orient, et juste bons à être gouvernés par la trique ou à ramasser les poubelles en banlieue avant de rentrer dans leur HLM. Mais tout de même !
C’est une insulte aux millions d’hommes et de femmes qui constituent 95 % de la population irakienne que de penser qu’ils ne peuvent aspirer à la paix, au droit et à la démocratie. Les Irakiens ont voté trois fois en un an, avec des taux de participation importants et croissants. L’Irak est aujourd’hui le pays le plus démocratique du monde arabe. C’est une insulte à tous ceux qui ont été massacrés sous Saddam Hussein que de sous-entendre que c’était mieux avant et de regarder les violences subies par une population qui n’a que trop souffert avec l’œil blasé de celui qui ricane dans les cimetières.
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