Il est des livres que l'on écrit pour se défendre contre la diffamation, tenter de rétablir sa vérité et laver son honneur. Tel est l'objet d'Un enfant est mort. C'est peu dire que Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2 à Jérusalem depuis 1981, a été meurtri par la campagne de dénigrement qui le poursuit depuis dix ans à propos de l'affaire du petit Mohammed Al-Dura.In his Le Monde review of Charles Enderlin's Un enfant est mort (A Child Is Dead), Laurent Zecchini serves out the same ol' defense of the Mohamed Al Dura affair based on praise for Charles Enderlin (as a poor martyred victim, trying innocently to carry out his journalists' job in good faith) coupled with demonization of his critics (as shameless, treacherous, envious, and virulent members of the "powerful pro-Israeli lobby")…
Among the people of unimaginable bad faith in "the heart of France's Jewish community", engaged in concocting a diabolical plot and creating a "hateful, insulting, sometimes threatening" campaign "of calumnies" against "a journalist" ("whose professional reputation is undeniable" but who has "been bruised by the denigration campaign which has been following him for ten years") are a filthily rich Jewish lawyer and other unsavory characters from France's "powerful pro-Israeli lobby". The review ends by praising the book as symbolic of the Israeli-Palestinian conflict, in that "it illustrates the intensity of the hatreds which the latter feeds on."
…un puissant lobby pro-israélien s'est mis en branle, visant à délégitimer le journaliste (il n'était pas présent sur les lieux du tournage), et instrumentaliser une théorie du complot : le film serait un "montage", une "mise en scène", une "manipulation" et une "imposture"."Vous avez dit acharnement?" demande JC Durbant, incrédule :La campagne contre Charles Enderlin, en Israël et au sein de la communauté juive de France, va devenir haineuse, insultante, parfois menaçante. … La mécanique de la diffamation est en marche, elle ne s'arrêtera plus. Elle dispose d'avocats déterminés et influents. A sa tête, Philippe Karsenty, pour qui l'affaire Al-Dura est devenue, depuis dix ans, un véritable fonds de commerce. …
Le livre de Charles Enderlin n'est pas un règlement de comptes, mais une démonstration : il décrit minutieusement, faits et citations à l'appui, la trame et la progression d'une campagne de calomnies. Si Un enfant est mort est d'abord le récit de l'acharnement contre un journaliste, c'est aussi un livre sur le conflit israélo-palestinien, en ce sens qu'il illustre l'intensité des haines dont celui-ci se nourrit.
Démasquage par la TV publique allemande, perte de ses procès en diffamation, condamnation de Canal plus, interview-fleuve de Karsenty dans Médias, limogeage de Chabot, deconstruction minutieuse de Taguieff …
A l’heure ou 10 ans tout juste après la tristement fameuse imposture de la pretendue mort en direct du petit Mohammed qui lancait la 2e infifada et contribuait largement à mettre a feu et à sang le Moyen-Orient et une bonne partie du monde …
Le Quotidien de révérence, qui ne rechigne pas lui meme à l’occasion à recourir au bidonnage d’infos, ressort l’artillerie lourde (« opinion arabe et musulmane », « assassiné un enfant », « puissant lobby pro-israélien », « théorie du complot », « mécanique de la diffamation », « acharnement ») …
Pour lancer l’apparemment ultime baroud d’honneur (« Un enfant est mort », Charles Enderlin) censé « rétablir la vérité et laver l’honneur » du tristement fameux faussaire et jusqu’ici indéboulonnable correspondant permanent de France 2 à Jérusalem (bientôt 30 ans au compteur !) …
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