Wednesday, January 04, 2006

Where are the cowboys when you need them?

Never mind the "droit de retrait" of the guards, and the cops waiting inside the station while the girl being molested, think about it: 20 aggressors, 600 passengers. That's 1:30. But I bet the passengers made use of their national right to surrender.

Isn't it sweet that France 2 takes notice of the fact that "les jeunes" risked their lives while running over the tracks to escape the police?
Thus writes ¡No Pasarán! reader André Thiele, who was "at the station of Les Arcs just on that very Sunday morning, January 1st 2006" (see below)!

Before that, we have the aforementioned France 2 report". Noting the citizens' seemingly total lack of anything resembling courage and noting that the gendarmes discovered des voyageurs prostrés qui n'osaient pas intervenir, Carine wonders where are the cowboys when you (i.e., the French) need them? (The courage spreads as Le Nouvel Obs — which also identifies the "jeunes" in question, as Thiele's "research team" notes — ponder whether the police should be blamed.)
Une vingtaine de jeunes gens ont semé la terreur le 1er janvier dans un train Nice-Lyon en gare des Arcs (Var).

Profitant du tarif spécial mis en place par la SNCF, ils venaient de réveillonner et de faire la fête à Nice, Cannes et Fréjus. Trois d'entre eux ont été interpellés.

On a assisté à "une véritable scène de pillage du train", selon le procureur de Draguignan. Une jeune fille de 20 ans a subi des violences sexuelles.

Après avoir fait la fête, des jeunes ont repris le premier Corail Nice-Lyon. Dès le départ de Nice, des incidents sont signalés. Des passagers sont dépouillés de leur téléphone portable. Des bousculades surviennent.

Un couple de Parisiens de 25 ans est méthodiquement dépouillé de ses portefeuilles, cartes bancaires, téléphones portables. Prise à partie par tout un groupe, une jeune fille de 20 ans, domiciliée à Besançon, subit des violences sexuelles.

"T'es mort. Tu vas crever!", lancent certains des agresseurs à l'encontre de passagers qui ont osé alerter des contrôleurs. Apeurés, des voyageurs s'enferment dans les compartiments. Estimant que la sécurité des passagers n'est plus assurée, le chef contrôleur fait alors usage de son "droit de retrait". Il appelle les gendarmes, et prend la décision de stopper le train en gare des Arcs.

Trois gendarmes arrivent. Ils ont dû attendre une heure et demi un dépôt de plainte formelle de la SNCF avant de monter à bord. [Three gendarmes arrive. They have to wait an hour and a half for a formal complaint before they could board the train.] Pendant ce temps, les jeunes continuent leurs saccages: poubelles renversées, sièges et rideaux lacérés, vitres fendues. Des "mouvements de panique" sont observés parmi les 600 passagers du train, rapporte le procureur.

Il faudra l'intervention massive de renforts de diverses brigades de
gendarmerie ainsi que de pelotons de surveillance et d'intervention de Draguignan et de Fréjus pour que le train puisse repartir. Peu avant l'arrivée en gare à Marseille, dans la confusion générale, la plupart des jeunes encore à bord parviennent à s'échapper. Ils tirent le signal d'alarme et s'enfuient sur les voies, au péril de leur vie.
¡No Pasarán! reader André Thiele brings a personal report:
I was there. I was at the station of Les Arcs just on that very Sunday morning, January 1st 2006, from 10h45 until 11h15, bringing my wife to the TGV back to Paris, where she currently works, while I flew back to Germany from Nice that same evening. And I can tell you: There was no sign of the incident left on that station. We stood there for about 20 minutes and could clearly see every detail of the not so huge track system, and there was nothing. They had cleared it all up, only 1 or 2 hours (max.) after the assault.

Yes, the French can be very tidy, if they want to.

German newspapers reported about it first (Die Zeit of yesterday). Only then did French papers react.

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