Monday, January 30, 2017

After Conservative Writer Dares Mention Un-PC Opinions on French TV, Diversity Does Not Last Long

The Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM) has taken up the case of the conservative writer thrown off for daring to hold politically incorrect opinions about Barack Obama and, worse, to mention them on live TV. Negative views of Donald Trump? Those one is free to express over the airwaves, indeed, 'tis almost a duty to do so…

Pour commenter le direct de l’investiture de Donald Trump, et par souci de pluralité, BFMTV avait invité sur son plateau une essayiste favorable au nouveau président américain. Le moins que l’on puisse dire est que la pluralité n’aura pas duré longtemps…

Car Évelyne Joslain, auteur de Trump : pour le meilleur et pour le pire (Presses de la Délivrance, 2016) et membre des Républicains, n’avait pas l’intention de se prêter au jeu de la pensée lisse et politiquement correcte.

Interrogée sur le président sortant, Barack Obama, elle a en effet déclaré : « Obama fait partie des gens qui détestent l’Amérique. Pendant 8 ans, il a servi son idéologie mais pas l’Amérique. » Aussitôt, les réactions outrées (ou gênées) ne se sont pas faites attendre sur le plateau. Bien peu de choses pour Mme Joslain qui poursuit : « Je remets en cause son patriotisme et aussi sa dévotion par rapport à l’église qu’il fréquentait. »

Invitée à en dire plus sur le sujet, celle-ci a estimé que Barack Obama était « plus musulman dans son cœur que chrétien ». Et de faire remarquer que beaucoup d’informations, comme les écrits d’Obama lorsqu’il était à l’université par exemple, sont littéralement « sous scellé ». « Tout ça, on n’a pas le droit de le savoir », dénonce-t-elle.

De quoi choquer les journalistes sur le plateau, et aussi quelques internautes et téléspectateurs, qui ont aussitôt saisi le CSA (24 signalements, assure-t-on). Suite à ces déclarations, Évelyne Joslain a tout bonnement été conduite hors plateau pour y être sermonnée par Hervé Béroud, directeur général de BFMTV, qui a qualité ses propos d’« inacceptables ».

Comme dit plus haut, la pluralité n’aura pas duré longtemps, et la chaîne d’information en continu va donc désormais pouvoir reprendre son lynchage habituel envers Donald Trump, contre lequel, en revanche, toutes les opinions négatives et tous les coups sont permis.