And the minister issued these immortal words to a subdued citizenry:
• Pierre Moscovici: The way out of the debt will be competetive and Keynesian at the same time!
In an interview with Le Monde's Claire Guélaud, Arnaud Leparmentier, and Caroline Monnot, you (and the French people) will be happy to learn that France's economics minister is invoking John Maynard Keynes, as part of the key out of the economic crisis — by a "rigorous" effort bringing the debt from 4.5% of PIB down to 3%, albeit not by reducing public spending, but by raising taxes. This prompts Erik Izraelewicz to issue a warning through a Le Monde editorial that "These raises risk becoming a major brake on investment". Indeed, the reference to Keynes duly seems to shock even Le Monde's reporters, as well as Plantu, however, Pierre Moscovici is careful to point out that his socialist government will not be returning to an "outdated Keynesianism" (emphasis mine) — whatever that is supposed to mean.
Meanwhile, in neighboring Belgium, a government which is depicted as "being inspired by what is occuring in Paris" is being accused of acting like Marxists, writes Jean-Pierre Stroobants, with a Flemish CEO accusing Elio Di Rupo's Walloon socialists of taking the country "on the path to a neo-communist society."
… un budget d'effort doit être socialement juste et alimenter le moteur de la croissance, donc, s'agissant des ménages, la consommation. Pour les entreprises, la logique est la même. Nous faisons contribuer davantage les grandes entreprises, dont le taux d'imposition effectif est de 10 points inférieur à celui des PME [petites et moyenens entreprises]. Revenons à Keynes : ce qui fait qu'une entreprise investit, ce ne sont pas uniquement ses marges ou ses avantages fiscaux, c'est d'abord ses marchés, ses clients.
C'est le grand retour de Keynes !
Nous ne versons pas dans un keynésianisme archaïque, mais notre politique marche sur ses deux pieds, elle veut conforter l'offre et la demande. Keynes disait à juste titre que la demande précède l'offre. Notre budget préserve à la fois la consommation et la capacité de notre appareil productif. Le paquet compétitivité viendra ensuite, et nous en avons une vision extensive, qui ne se résume pas au coût du travail. La compétitivité passe d'abord par une Europe stable. L'intégration européenne doit progresser. Et on ne peut pas attendre pour avancer sur la supervision bancaire.