While crimes are admittedly proliferating, Sarkozy, Chirac, and Jospin alike have declared that the foremost of liberties is security (La sécurité est la première des libertés), and a rather large 1% of the French population — most of them honest citizens — has been submitted to a variety of (temporary) arrest called garde à vue, writes Nathalie Guibert in Le Monde, often for what seems to be spurious reasons.
Secrétaire générale de FO-Magistrats, vice-procureur au tribunal de Paris, Naïma Rudloff le déplore : "On place plus en garde à vue qu'avant, surtout pour les contentieux à la mode. On a poussé la situation jusqu'à l'absurde."While Le Monde tries to sound the alert (Děkuji schön to Pete), Laurent Bonelli answers the questions of Isabelle Mandraud and Alain Salles. (Incidentally, Le Monde quotes Barak [sic] Obama, but as you can see, in spite of his being the messiah, they have gotten no better at spelling American presidents' names…)
…Selon [l'avocat Matthieu Barbé], la garde à vue est "une forme d'enfermement qui vise à exercer des pressions" sur une personne "affaiblie". … Les avocats, appelés dans la première heure, ne disposent d'aucun pouvoir dans ce cadre. "L'entretien que nous avons avec le client ne doit pas dépasser trente minutes et ne porte que sur la procédure, explique Maître Antoine Aussedat, avocat au barreau de Paris. Nous n'avons pas accès au dossier. Les personnes que nous rencontrons à cette occasion sont souvent apeurées, perdues. Elles ne comprennent pas ce qui leur arrive."
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