Saturday, December 06, 2008

A Typical French Viewpoint: In the Russian-Georgian Conflict, Tbilisi Was the Hunter, While the Kremlin Was the Rabbit!

Le véritable moyen de juger de la légitimité des actions menées par la Russie n'est pas de se demander si le gouvernement démocratiquement élu de la Géorgie est venu à la rescousse de son peuple, sur son propre territoire, mais plutôt de répondre aux questions suivantes. Est-ce la Géorgie ou est-ce la Russie qui a : recherché une annexion de facto du territoire souverain d'un état voisin; délivré illégalement des passeports aux résidents d'une démocratie voisine afin de créer un prétexte à l'invasion; envoyé des centaines de chars et des milliers de soldats au-delà des frontières internationalement reconnues d'une démocratie voisine; été l'instigatrice d'une série de provocations mortelles et d'attaques ouvertes pendant de nombreux mois ayant entraîné la mort de nombreux civils ?
Georgian President Mikheïl Saakachvili answers his detractors (on the same page appears a sort of reply by Frank-Walter Steinmeier), stating that Moscow's campaign to convince the world that Tbilisi acted in an irresponsible manner during Russia's August invasion has manifestly borne fruit.
A en juger par la couverture médiatique récente, cette campagne a été un succès.
This is proven by the vast majority of Le Monde readers, who show that the French still like to listen to the Kremlin as the readers tell Le Monde to stop letting people like Mikheïl Saakachvili have a tribune (regulating speech they do not like, i.e., that does not square with la pensée unique).

The readers fume with scorn, calling the Georgian president an "irresponsible person", a "fantoche", an "agent of the CIA", somebody "filled with contradictions and imprecision", with "a degree zero in idiocy", a "hunter" who accuses the "rabbit" (Russia!!) of having started the conflict, and "un branquignol mégalomane et incontrôlable qui trouvera toujours normal de visiter une usine de fusées avec des briquets plein les poches". "J'allucine de voir des articles comme celui-ci dans le Monde" adds another reader, while another likens Le Monde to the ordinary Russian propagandist using the same Putin methods so often decried. "Le 'Monde' s'honorerait en ne lui [Mikheïl Saakachvili] servant pas de relai !"

To remember one definition of the danger of a one-party state: "contrary voices are regulated, barred, banned when possible, mocked and marginalized when not." There is only one truth: "Mais les faits sont têtus et ils s'imposent. L'agresseur fut la Géorgie! Pourquoi Le Monde insiste encore?" So keep quiet, nom de Dieu! And in case you don't understand that, get this: "La Géorgie, qui a été libérée de l'empire Ottoman par les Russes fait partie de l'ensemble russe !" So, enough already!

Thank goodness for people like Georges GIEN who says:
Les propagandistes zélés de l'ambassade russe sont en service commandé. Il est amusant d'ailleurs de constater, que les critiques portent uniquement sur l'homme, (comme à l'époque soviétique) que l'on présente comme un malade ou un fou...
Georges GIEN also answers Frank-Walter Steinmeier's column on the same page of Le Monde:
Et bla, bla, bli et bla, bla, bla. C'est creux et sans intérêt. Car pour espérer être crédible il ne faut pas accepter que la Russie envahisse et occupe un pays, membre de l'Onu, dont les frontières sont internationalement reconnues. reprendre les discussions avec la Russie, sans poser au préalable l'arrêt de l'occupation en Géorgie est inadmissible. Voulez-vous aussi, comme Schroeder devenir administrateur chez gazprom ?

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