Monday, October 25, 2010

Gun Control in Europe: Vendettas With No End in Sight for Southern Corsican Town

Whenever Europeans (or leftist Americans) criticize America for its lack of gun control, its violence, and/or its high murder rate, I usually reply by a question: do you mean the violence and murders and lack of gun control in American cities such as Nice, Marseille, Palermo, and Bastia?

Pointing out that violence, gunplay, et al are hardly exclusively American — far from it — in spite of the leftists' (self-serving) fairy tales is not usually to the leftists' liking. And they would like nothing better to be able to ignore any examples to the contrary…

That is why on No Pasarán, we enjoy entertaining our readership with such cartoons as Merlin's and/or with such Le Monde articles as Yves Bordenave's.
Quand deux hommes cagoulés se sont dirigés sur [Pierre Balenci], armes pointées dans sa direction, il a d'abord eu le temps de mettre son fils à l'abri avant de prendre cinq balles — une au ventre, une à la jambe, une au pied et deux aux fesses — et enfin de riposter et de toucher mortellement Jacques Ettori dans le bas du dos.
Yves Bordenave also has a couple of articles on the death of Antoine Nivaggioni, who was gunned down near his Ajaccio home.

From the articles, it is possible to discover to what extent gun control is working in Europe (no, it is not just Corsica or Southern Europe) and to what extent the little people, honest breadwinners and gangsters alike, feel vindicated in trusting the police to protect them.
Antoine Nivaggioni, 49 ans, a été tué, lundi 18 octobre, à Ajaccio, peu avant 9 heures. L'ancien dirigeant nationaliste du Mouvement pour l'autodétermination (MPA) sortait de chez une amie demeurant en plein centre-ville, sur le boulevard Sylvestre-Marcaggi. Il s'apprêtait à monter dans son véhicule, lorsque deux tireurs armés d'un fusil à pompe et d'une kalachnikov, cachés dans le coffre d'une voiture, l'ont criblé de balles au thorax et à la tête.

Les enquêteurs ont prélevé 29 impacts autour de la scène de crime. "Il s'agit d'un schéma classique du mode opéré pour les règlements de comptes", a commenté Gilles Leclair, chargé de la coordination des forces de sécurité en Corse.

…Avec son ami Alain Orsoni, Antoine Nivaggioni symbolisait la reconversion dans le monde des affaires de ces nationalistes revenus des combats menés armes à la main jusqu'au milieu des années 1990. De cette période marquée par des violences et de nombreux assassinats, Antoine Nivaggioni avait conservé de l'entregent et une certaine autorité.

Son élimination par une équipe rivale, dont on ne sait si elle venge un proche, si elle cherche à conquérir un espace ou si elle défend un territoire, s'inscrit dans une longue série de règlements de comptes qui ensanglantent la capitale insulaire depuis près de cinq ans. Parvenu à ce stade où un homicide en appelle un autre, il y a toutes les raisons de redouter les conséquences de ce dernier épisode tragique.
Quant à "la série macabre qui ensanglante" Sartène ("la plus corse des villes corses" selon Mérimée), la
commune est en passe de devenir la capitale insulaire du crime : huit morts par balles en deux ans et dix tentatives. … Pour le procureur Thomas Pison, cet enchaînement relève du règlement de comptes local, à la lisière du grand banditisme. Rivalités ? Vengeances ? Sûrement les deux. Ici, le meurtre appelle souvent un autre meurtre, et, si la mort des uns ne répare pas celle des autres, elle lave dans le sang l'honneur des hommes.

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