Tuesday, January 21, 2025

"The America That I Dreamed of When I Was a Kid Is Back in the Saddle"


Joining Republicans and conservatives of every nationality for the Donald Trump inauguration on Monday evening (Paris time) at the Frog Pop House in Paris, Hélène Roué wrote an article for Le Journal de Dimanche entitled "L’Amérique dont je rêvais enfant est de retour : à Paris aussi, les partisans de Trump fêtent l’investiture de leur champion."

Ce lundi 20 janvier, il n’était pas nécessaire de traverser l’Atlantique pour se retrouver en Amérique. Au 1er étage du très anglophone bar Frog Pop House, dans le 2e arrondissement de Paris, se retrouvaient les adhérents et sympathisants des Republicans Overseas France, afin de savourer en bonne compagnie l’investiture de leur champion Donald Trump

 … Le drapeau américain est sur toutes les tables, les casquettes MAGA (Make America Great Again) sont de sortie, des serre-tête et des serviettes reproduisant la bannière étoilée sont à disposition. Les Republicans Overseas, bien que loin de chez eux, n’ont pas peur d’être patriotes. 

 … Les réactions changent du tout au tout quand l’écran affiche JD Vance et Donald Trump. « L’âge d’or de l’Amérique commence maintenant », déclare Trump sous la coupole du Capitole. Les applaudissements, les « Yeah ! » et les « Thank God ! » brisent le silence de la salle, qui écoute religieusement son nouveau président. Idem lorsque Trump évoque ses tentatives d’assassinat qui ont bouleversé la campagne électorale. La phrase qui fait néanmoins exploser l’applaudimètre de la soirée est : « There will only be two genders » (« Il n’y a que deux genres »). Les soupirs de soulagements se mêlent aux yeux admiratifs fixant l’écran.

 … Les réactions changent du tout au tout quand l’écran affiche JD Vance et Donald Trump. « L’âge d’or de l’Amérique commence maintenant », déclare Trump sous la coupole du Capitole. Les applaudissements, les « Yeah ! » et les « Thank God ! » brisent le silence de la salle, qui écoute religieusement son nouveau président. Idem lorsque Trump évoque ses tentatives d’assassinat qui ont bouleversé la campagne électorale. La phrase qui fait néanmoins exploser l’applaudimètre de la soirée est : « There will only be two genders » (« Il n’y a que deux genres »). Les soupirs de soulagements se mêlent aux yeux admiratifs fixant l’écran.

L’organisatrice et violoniste de profession, Camilla Radford Furman, se dit apaisée et calme depuis l’élection de Trump

Après le discours de leur champion, la secrétaire de Republicans Overseas et organisatrice de la soirée, Camilla Radford Furman, fait le tour de la salle. Elle salue ses amis, distribue des petits drapeaux américains en anticipant l’hymne national, qui sera repris en chœur par les convives, de concert avec le ténor Christopher Macchio. Un petit « Inauguration Trivia » en anglais est distribué pour animer la soirée. Parmi les 17 questions : « Qui a été le premier président inauguré à Washington DC ? » ou encore : « Quel président a prononcé les discours les plus courts et les plus longs ? »« Si on n’est pas Américain, ce n’est pas évident », s’amuse Benoît, un sympathisant français qui est là « pour la cause ». Environ 50 % de la salle est d’origine américaine.

Aimee, une femme d’environ 70 ans originaire du Texas, exprime son soulagement. « On allait droit dans le mur du fascisme avec Biden ». Benoît enchaîne : « On espère que ça va insuffler un vent en France ». L’organisatrice et violoniste de profession Camilla se dit apaisée et calme depuis l’élection de Donald Trump. « Le wokisme affecte nos enfants. Mon neveu est allé dans une université en Californie. Ce n’est plus la même personne depuis. Beaucoup d’Américains s’identifient à ce problème ».

L’organisatrice et violoniste de profession, Camilla Radford Furman, se dit apaisée et calme depuis l’élection de Trump

Après le discours de leur champion, la secrétaire de Republicans Overseas et organisatrice de la soirée, Camilla Radford Furman, fait le tour de la salle. Elle salue ses amis, distribue des petits drapeaux américains en anticipant l’hymne national, qui sera repris en chœur par les convives, de concert avec le ténor Christopher Macchio. Un petit « Inauguration Trivia » en anglais est distribué pour animer la soirée. Parmi les 17 questions : « Qui a été le premier président inauguré à Washington DC ? » ou encore : « Quel président a prononcé les discours les plus courts et les plus longs ? »« Si on n’est pas Américain, ce n’est pas évident », s’amuse Benoît, un sympathisant français qui est là « pour la cause ». Environ 50 % de la salle est d’origine américaine.

 … L’organisatrice et violoniste de profession Camilla se dit apaisée et calme depuis l’élection de Donald Trump. « Le wokisme affecte nos enfants. Mon neveu est allé dans une université en Californie. Ce n’est plus la même personne depuis. Beaucoup d’Américains s’identifient à ce problème ».

 … Ancien candidat LR-RN aux législatives dans la circonscription de Gabriel Attal, Sébastien Laye travaille en tant que conseiller économique auprès des Republicans Overseas. Il évoque la mauvaise image que les médias peuvent donner de Donald Trump en France : « L’Amérique se tourne vers le progrès, notamment en termes de tech. On dépeint une image de Trump anti-progressiste, mais c’est tout le contraire qui se passe. L’Amérique dont je rêvais enfant est de retour », explique-t-il, avant de s’amuser : « C’est fou à quel point l’inauguration de Donald Trump a éclipsé le forum de Davos qui a commencé ce matin ».

Trump, le président du peuple

Malgré l’ampleur de ses comptes en banque, Donald Trump est perçu comme un homme du peuple. Bouba, originaire de Côte d’Ivoire, en est un fan de la première heure. « J’ai commencé à suivre ce qu’il faisait en 2015. J’ai tout de suite aimé sa façon de parler. Il est sincère, dit ce qu’il pense. Il est milliardaire mais sait se mettre à la hauteur de tout le monde, raconte-t-il. Ce que Trump a subi dans un pays démocratique, tous ses procès, même les opposants en Afrique ne le subissent pas. S’il avait perdu l’élection, il serait en prison aujourd’hui ».

Erik Svane, binational à moitié danois, estime que Trump a « tout à fait raison » de vouloir conquérir le Groenland

Paul Reen, ancien président des Republicans in France, organisation qui a récemment fusionné avec les Republicans Overseas France, partage le constat de Bouba. « Trump est un milliardaire qui est devenu le président du peuple », lâche-t-il. Cet originaire de Buffalo dans l’État de New York, en France depuis 25 ans, arbore ensuite fièrement son T-shirt où on peut lire : « Never Surrender » (« ne jamais se rendre »), en dessous du « mugshot » de Donald Trump. L’émotion le gagne lorsqu’il évoque son ami iranien qui n’espère qu’une chose : « Que Trump aide à changer ce régime »

Toujours sur le plan géopolitique, Erik Svane, binational à moitié danois, estime que Trump a « tout à fait raison »de vouloir conquérir le Groenland, un territoire autonome du Danemark. « Les militaires là-bas sont "pssshh" », écarte-t-il d’un revers de main.Leurs avions ne savent même pas voler ».

La soirée bat son plein, les commandes de burgers ne s’arrêtent plus et il est toujours impossible de trouver un défaut à ce nouveau président américain.

Actually, that wasn't actually what I said about Greenland. I said that Denmark's military seems inefficient, if Peter Ernstved Rasmussen's book is to be believed, and that the Chinese threat to the largest island on the planet needs to be countered by some serious pushback.

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