Saturday, February 08, 2014

Swiss to Vote on Sunday on Whether to Restrict (Legal) Immigration


In Switzerland, too, there is growing dissatisfaction with unfettered immigration — in this case the entirely legal kid — as Alain Salles reports in Le Monde on an initiative to hold a nation-wide referendum on Sunday, February 9, whether to install quotas on immigration.

Among the problems are 80,000 more immigrants each year (instead of the promised 8,000), a rise in crime, overflowing trains, traffic jams, problems with finding a parking space, trouble finding a home, and the rise of rent prices.

Referring to William Tell's most famous feat, the pro-restriction forces' poster features an apple tree that has grown so much that its roots are strangling the country, while the opposition accuses the former of cutting down the apple tree of Swiss prosperity (see photo).

Switzerland's immigrant problem is different from America's and has to do with neighboring countries' nationals, no paupers they or most of them (French, Germans, Italians, etc), crossing the border to work and/or live there. Nevertheless, it's eye-opening (at least, it should be to leftists, of whatever nationality) that the 2002 agreement with the European Union did not bring a "(re)solution" but seems to have, in the eyes of many, made the problem (a problem) worse or created problems of its own.

In other words, and from an American perspective, the leftists' promise that amnesty — or any other high-falutin' plan of theirs — will  "repair" or solve a problem in need of "reform" and make things better is to be taken, to say the least, with a grain of salt.
L'initiative de l'UDC propose d'instaurer des quotas à l'immigration et de renégocier l'accord conclu avec l'Union européenne sur la libre circulation des biens et des personnes, appliqué depuis 2002. L'atmosphère s'est tendue en Suisse à l'approche du scrutin qui apparaît incertain. Tous les protagonistes annoncent un résultat serré. …

« NOUS NE VOULONS PAS FERMER NOS FRONTIÈRES, MAIS LES CONTRÔLER »

Une victoire du « oui » devient donc possible. Les autres partis, de droite et de gauche, se sont mobilisés, tout comme les milieux économiques, pour dénoncer l'argumentaire de l'UDC, mais le parti de Christoph Blocher est au centre du débat. Ce chef d'entreprise et homme politique controversé est le symbole de tous les combats contre l'Europe en Suisse. Il redoute toujours une « adhésion à l'UE à pattes de velours ».

« Nous ne voulons pas fermer nos frontières, mais nous voulons les contrôler », affirme Claude-Alain Voiblet, vice-président de l'UDC. « Lorsque nous avons signé les accords de libre circulation, on nous avait prédit une immigration de 8 000 personnes par an. Nous sommes à 80 000 par an. Dans le même temps, le nombre de frontaliers qui travaillent en Suisse a presque triplé en dix ans, avec près de 280 000 personnes, sans compter 250 000 sans-papiers et 700 000 étrangers naturalisés. On ne peut pas continuer comme ça », assure cet élu de Lausanne.

… Richard Jacquet, un retraité de 70 ans à la double nationalité française et suisse, n'a pas d'état d'âme. Le 9 février, il votera en faveur de l'initiative : « On est beaucoup trop nombreux. Il n'y a plus de qualité de vie. On ne peut plus rouler en voiture à cause des embouteillages, on ne peut plus stationner, on ne peut plus se loger », poursuit cet ancien policier …

Ils sont nombreux à se plaindre des trains bondés, des embouteillages au milieu des villages situés sur la route entre la France et Lausanne. L'arrivée de ces travailleurs, dans un pays qui répugne à construire des tours, a entraîné des hausses de loyers dans la plupart des villes.