Friday, July 22, 2011

"Needless to say, America's right is having a field day"

Pour la première fois depuis 1938, la droite s'est emparée du poste de gouverneur ainsi que de la majorité dans les deux Chambres locales. Autant dire qu'elle s'en donne à coeur joie.
So much for respect of the outcome of elections. In Corine Lesnes' Le Monde articles on Scott Walker and the situation in Wisconsin, we are treated to social "traditions" that "date to the Roosevelt era" while members of the left are duly "motivated" while the right — and the Tea Party — are, needless to say, behaving irresponsibly.
Scott Walker n'aurait été qu'un gouverneur parmi d'autres, aux prises avec la crise budgétaire, s'il ne s'était attaqué aux syndicats. A la faveur du passage du budget, il a aboli le droit de négocier par conventions collectives dans la fonction publique, un acquis datant de 1959. "Il a changé fondamentalement cette idée que les syndicats de fonctionnaires ont le droit d'exister", considère le professeur Charles Franklin, de l'université du Wisconsin à Madison, capitale de l'Etat.

Sentant le danger, les organisations de gauche se sont mobilisées, et le Wisconsin est devenu une cause nationale, l'emblème du bras de fer historique qui oppose démocrates et républicains sur le modèle social à l'heure de la crise. "Le Wisconsin a toujours été pionnier pour les conventions collectives, pour les indemnités-chômage, rappelle Peter Barca, chef de file des démocrates à l'Assemblée. Tout le pays nous observe. Les gens se disent : si on peut changer les droits syndicaux dans le Wisconsin, on peut le faire n'importe où."
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"Ces élections vont changer le débat jusqu'à Washington, assure Charles Chamberlain, de Democracy for America, une association nationale venue aider les militants locaux. Les républicains, où qu'ils soient, ne seront plus si pressés de toucher aux programmes sociaux s'ils s'aperçoivent de la réaction violente qu'ils engendrent."
From the Obama-loving newspaper, we are treated to the description of a statesman (Scott Walker, needless to say, not Barack Obama) as a politician "without much experience" ("M. Walker, ancien élu local sans grande expérience") and to healthy doses of paranoia about the Koch brothers without apparently noticing the irony in the fact that in the very next paragraphs we learn — but here vast amounts of money from out-of-state is apparently a good thing — that thousands upon thousands of dollars have been spent on recall elections by MoveOn and the AFL-CIO, etc…

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