La France joue une partie serrée face aux soulèvements populaires arabes. Comment reformuler un message en direction du Maghreb et du Moyen-Orient, après avoir "raté" la révolution tunisienne, point de départ de l'onde de choc, survenue dans un univers que l'on était censé connaître de bout en bout ? Comment rebâtir une image après des années de complaisance à l'égard des pouvoirs en place ? Après la fuite de Ben Ali, Nicolas Sarkozy a théorisé un devoir de "réserve" auquel l'ancienne puissance coloniale serait astreinte. Les Etats-Unis ont paru occuper un créneau déserté par Paris. La place Tahrir au Caire a ensuite semblé vibrer aux messages envoyés par la Maison Blanche, interlocuteur sans égal, en relais et en moyens.
A front-page article by Natalie Nougayrède in Le Monde tells of the failures of French diplomacy during the popular revolts in the Arab world and the Middle East, some of them former French colonies. Needless to say, comparisons and contrasts with America's policies abound, Barack Obama or no Barack Obama, with Washington scoring high points for its (allegedly principled) "stand" on Egypt and the Middle East…
While Virginie Malingre points out that London's Foreign Office was far quicker to react, the French foul-up has led a group of diplomats, active as well as retired, operating under the collective pseudonym of Marly, to charge that The Voice of France in the World Has Vanished. The Élysée immediately struck back, with Henri Guaino calling Marly's communiqué nothing more than "a political tract".
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