Thursday, March 13, 2008

Le discours belliqueux du Lt. Col. Chavez permet de resserrer les rangs et de disqualifier les opposants, aussitôt accusés de trahison de la patrie

Certains observateurs estiment que les discours [belliqueux] de M. Chavez ne doivent plus être pris au sérieux
writes Paulo A. Paranagua in Le Monde.
La preuve, disent-ils, c'est que l'escalade est retombée en une semaine. Une vision qui permet d'esquiver la question. Car à partir du moment où on déplace des forces aux frontières, les risques de dérapages ou de provocations augmentent.

…Criminalité et inflation incontrôlées, corruption sans limites, panne de l'industrie pétrolière, pénuries d'aliments et de gaz, fronde de la jeunesse, saturation des téléspectateurs qui se détournent des chaînes publiques, épuisement des programmes sociaux, les signaux d'alarme ne manquent pas pour le gouvernement vénézuélien. Mais la crise du "chavisme" englobe et dépasse toutes les difficultés. Le Parti socialiste unifié du Venezuela, la nouvelle formation présidentielle, prétend compter plus de 5 millions d'adhérents, mais à peine 80 000 militants se sont déplacés pour élire leurs dirigeants, le 9 mars. Le discours belliqueux du lieutenant-colonel Chavez, se posant en chef de guerre, permet de resserrer les rangs et de disqualifier les opposants, aussitôt accusés de trahison de la patrie.

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