Tuesday, June 26, 2007

The World War II Martyrs That France's Communists Keep Secret in Order to Hide the PCF's Positions During the Early 1940s

…on a vu ressurgir … les stéréotypes et clichés d'une "histoire" de la Résistance et du PCF qu'on croyait définitivement rangée au magasin des mythes et légendes.

…un petit arrangement avec l'histoire … consista à mettre en pleine lumière des militants arrêtés avant la rupture du pacte germano-soviétique et à rejeter dans l'ombre mémorielle ceux dont l'attitude soulignait trop crûment les aspects les moins avouables d'un passé que le PCF devenu patriote, républicain et résistant voulait faire oublier.
During World War II, France's communist party not only appropriated heroes (as well as non-heroes) for political purposes (while attempting to negotiate the continued publication of L'Humanité with the occupying Nazis, in other words doing anything but joining the resistance movement), write Jean-Marc Berlière and Sylvain Boulouque in Le Monde, the PCF even obscured the memory of true heroes, washing "one of the most troubled and ambiguous periods of its history" with "the blood of the hostages" while setting up "a moral obstacle towards any criticism of its attitude."
Accaparer cette tragédie à son seul profit et pour sa seule gloire, comme l'a fait le PCF depuis 1942, relève de la récupération politique. Les otages fusillés n'étaient pas tous communistes, Guy Môquet n'était pas le seul jeune... On chercherait en vain dans les discours prononcés à Châteaubriant, sur les plaques et dans les écrits dressés à la gloire de la résistance communiste, les noms de Christian Rizzo, Marcel Bourdarias, Fernand Zalkinov et leurs camarades, arrêtés, jugés, condamnés et exécutés au printemps 1942 pour avoir fait ce que Guy Môquet, en communiste discipliné, n'avait pas fait.

Ces jeunes militants commirent les premiers attentats sur ordre d'un parti qui mit des années à en assumer la paternité après avoir calomnié leurs auteurs ("ceux qui ont tué le Feldkommandant Hotz sont ceux qui ont incendié le Reichstag"), avant de les effacer purement et simplement de la mémoire. Si la dernière lettre de Guy Môquet est émouvante, les leurs ne le sont pas moins, mais personne ne rappelle leur mémoire...

Avec le sang des otages, le Parti communiste lavait une des périodes les plus troubles et ambiguës de son histoire en même temps qu'il dressait un obstacle moral à toute critique de son attitude.

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