Sous l'image du communiqué de presse de ROF ci-dessous condamnant la RTBF, lire la première ébauche (ou si l'on préfère la version longue ou la version détaillée dudit communiqué — the English-language version of which can be found at the very bottom of this post) avant que celui-ci n'ait été raccourci afin de former un texte d'une seule page.

C'est
avec la plus grande indignation que Republicans Overseas (
Republicans Overseas France ou ROF)
proteste contre votre émission du 30 avril durant laquelle on a diffamé l'un des
porte-paroles de notre organisation, incapable de se défendre puisque
QR Le Débat n'a pas voulu de lui sur le plateau de
RTBF —
ce qui, peu de gens le contesteront, est à peine croyable pour une
organisation journalistique — mais a insisté pour enrégistrer ses propos
plusieurs heures auparavant.
Par conséquent, nous nous sommes vus obligés de rajouter la RTBF à la liste des médias européennes auxquelles on ne peut faire confiance. Et nous avons suggéré à tous
les membres de notre organisation de ne plus accepter
d'invitations de la part de RTBF.
Nous vous rappelons que M. Erik Svane était allé jusqu'à offrir d'utiliser ses Miles pour payer de ses propres deniers un billet d'avion depuis Paris jusqu'à Zaventem. Or, cette proposition — qu'on ne peut que traiter de généreuse — a été immédiatement refusée, en insistant que sa participation serait enrégistrée au préalable via l'app Skype/Teams.
Le soir même, celui du 30 avril,
Sacha Daout et Nathalie Maleux animent un
QR Le Débat sur le sujet de Trump, les 100 jours qui ont changé NOTRE monde. Tout le monde est en live,
sur le plateau, avec une seule exception — le seul intervenant qui
donne le point de vue des Républicains américains, à savoir M. Svane — dont les propos ont effectivement été enrégistrées six à sept heures auparavant.
La
RTBF
suggére qu'il est neutre et qu'il laisse la parole à tous, et qu'il est
"important de donner la voix à un défenseur de Donald Trump" (sauf que
M. Svane insiste régulièrement que "I am not a defender of
Trump, I am a defender of the
truth — and the
truth
is that Donald Trump is a far better leader than the extreme leftists
that are, say, Joe Biden, Kamala Harris, and Tim Walz"). Mais sur une
interview par Skype qui a duré entre 30 et 45 minutes, M. Svane apparaît
à 40:14-41:33, à 55:30-56:50, et à 1:16:16-1:17:25, soit moins de quatre minutes. Certes, cela n'est pas si critiquable en soi, d'autant plus qu'on a averti
M. Svane qu'avec un nombre considérable d'intervenants, aucun desdits intervenants ne devait s'attendre à beaucoup d'
air time (de temps d'antenne) par personne.
Cela dit, le reste de l'heure et demie du programme est dominée quasi exclusivement — avec l'exception de Georges-Louis Bouchez
— par des critiques acerbes, voire des adversaires déclarés, de Donald
Trump et des Républicains, remplis des propos les plus outranciers, avec
références en abondance aux Nazis et au Führer ("on se rappelle ce
qu'était l'Allemagne dans les années 30", dixit Elio Di Rupo, "si vous lisez Mein Kampf
de Hitler…"
Entre parenthèses, ceux qui font sans cesse des comparaisons avec
le Troisième Reich — appelons-les les férus du mélodrame (en anglais,
Drama Queens) — semblent oublier que peu de gens se rappellent d'une seule famille de Juifs dans les années 1930 et 1940 dont les membres auraient fait tout leur possible pour traverser la frontière, de façon légale ou autre, afin de
rentrer dans
l'Allemagne hitlérienne! Quoi qu'il en soit, évidemment, il s'avère que ces critiques acerbes ont toujours la
dernière parole. Qu'est-ce là, si ce n'est pas une démonstration de la
pensée unique ?
 |
Ce n'est pas tous les jours qu'on me qualifie de raciste Mais quand c'est le cas, c'est que je viens de gagner un argument avec un gauchiste |
Non, le
véritable dérapage arrive vers la minute 55:00 ; c'est à ce moment que
les choses dérapent et deviennent graves. Suite à son intervention
(pré-enrégistrée, donc) à la minute
55:30-56:50, M. Svane est victime d'une diffamation
injurieuse,
accusé de racisme, d'être rien que ni plus ni moins un raciste, et cela
sans la moindre possibilité de se défendre — et alors que sa réponse
enrégistrée plus tôt était beaucoup plus longue et nuancée. Dans le
monde d'aujourd'hui, c'est une des pires accusations diffamatoires, voire
la pire qui soit, qui mérite la "cancel culture" et donc d'être viré de
l'espace médiatique une fois pour toutes et, par ailleurs, de la
société toute entière.
Tout
de suite après l'enregistrement vidéo de notre porte-parole, une
intervenante est décrite comme étant "catastrophée" par son discours,
comme si cette réaction était l'Alpha et l'Omega sur le sujet — que Erik
Svane serait un raciste et qu'il serait coupable de "discours raciste",
point final. Et c'est tout de suite après cette intervention, qu'un ancien premier ministre met les bouchées doubles et renchérit avec des accusations nazies et fascistes à propos de l'Allemagne des années 1930 (mentionnées ci-haut).
Ajoutons qu'il n'est peut-être pas anormal que Carine Thibaut, directrice générale d'Amnesty International Belgique, soit "
catastrophée"
par des points de vue tant soit peu divergents quand les médias, tant
belges et européennes qu'américaines, omettent de parler des (nombreux)
points négatifs touchant à la présence de 11 millions d'illégaux depuis
quatre ans (soit l'équivalent de la population totale de la Belgique),
préférant opérer non pas comme des journalistes indépendants mais comme
ce que le blog Instapundit appelle des "Democratic Party operatives with bylines" (des agents non déclarés du parti Democrate américain se faisant passer pour des journalistes neutres et objectifs).
Ainsi, vos correspondants aux USA, qui n'ont présenté les illégaux comme autre que des victimes et/ou des opprimés, n'ont pas pu chercher ou su trouver des méfaits d'illégaux (que ce soit des crimes crapuleux ou des "banals" exemples d'irresponsabilité, comme la conduite en état d'ivresse) — et ce,
alors que la mère de Laken Riley (étudiante de 22 ans assassinée en
février 2024 par José Antonio Ibarra, un illégal du Vénézuela par ailleurs arrêté plusieurs fois auparavant) était présente, en compagnie d'autres membres de famille, dans les tribunes du Congrès lors du discours State of the Union du Président Trump. (Peut-on, dès lors, parler d'un air de soviétisation en Belgique francophone ?)
La RTBF a dit avoir créé un décalage pour permettre aux gens de mettre en perspective les propos de Donald Trump, donc, sous-entendu que les téléspectateurs sont trop bêtes pour avoir un libre jugement. #HDPros
🗣️ Il y a un vrai problème à la @RTBF. Qui sont ces experts qui déterminent le bien et le mal ? On peut ne pas partager le projet de nouveau président des États Unis mais rien ne peut justifier qu’un président élu démocratiquement reçoive ce traitement de la part de petits chefs de la pensée. La direction de l’information de la RTBF n’est pas le Ministère de la censure et de la propagande. …
"La direction de l’information de la RTBF n’est pas le Ministère de la censure et de la propagande", apprenons-nous. La direction de la RTBF elle-même, où règneraient "de petits chefs de la pensée" dans "un air de soviétisation", l'a-t'elle seulement appris ?! Il ne serait pas facile d'affirmer que la réponse soit affirmative…
Si
l'on veut à tout prix utiliser le verbe ou l'adjectif "catastrophé", il
est difficile de savoir s'il faut être plus catastrophé par les
méfaits, malheureusement nombreux,
commis par nombre d'illégaux ou par les tribunaux gauchistes qui —
contrairement à leur accusations envers Donald Trump et à ses partisans
voire à des simples Américains moyens (soit, deux poids deux mesures dans la justice américaine) — accordent tant à des
violeurs et des assassins qu'à des simples conducteurs irresponsables une indulgence sans pareil (cautionnement de
seulement $500 pour un illégal
accusé de viol sur une enfant mineure, de nombreux illégaux ayant causé
des morts dans des accidents de la route sous
l'influence d'alcool ne sont nullement incriminés pour les décès voire
sont carrément remis en liberté,
etc etc etc…).

Permettez-nous de faire une transition temporaire en anglais pour évoquer, rapidement, une poignée de faits sans constestation possible, soit un résumé, malheureusement long,
d'exemples récents de banditisme ou de conduite irresponsable perpétrés par des immigrés illégaux, aux États-Unis — tout en sachant que — contrairement à ce que
prétend Paola Usquelis
— le fait même de passer la frontière sans papiers fait de vous ipso
facto un hors-la-loi, c'est-à-dire une espèce de criminel.)
On August 3, 2024, German Adriano Llangari Inga
“of Minneapolis” was charged with driving drunk, unlicensed, and
uninsured when he killed Victoria Eileen Harwell in a head-on crash. The local press did not want to admit (!) that he was an illegal alien and the local Minnesota authorities released the Ecuador native from jail. The Fox News story quoted the White House:
“An illegal immigrant drove drunk, killed an innocent
mother, and is now on the run because Democrats didn’t do their most
important job: protect their constituents,” Alex Pfeiffer, White House
Principal Deputy Communications Director, told Fox News Digital in an
exclusive statement.
As for Jocelyn Nungaray, the 12-year-old girl was sexually assaulted in June 2024 and killed by two illegal immigrant suspects,
Johan Jose Martinez-Rangel, 22, and Franklin Jose Peña Ramos, 26, who
then dumped her body in a Houston bayou. The latter "was wearing an
ankle monitor at the
time he allegedly murdered Nungaray that was provided to him when he was
arrested by Border Patrol agents after entering the country illegally and being released from custody".
Les Belges ne seraient-ils point indignés — ou "catastrophés"
— par le viol d'une fillette de 14 ans suivi de son assassinat et de
l'abandon de son corps dans un marais (quelles que
soient les races, les nationalités, ou le statut d'immigration des
tueurs, voire de la victime) — qui rappelle tant soit peu les victimes de
l'infâme Marc Dutroux (un serial killer envers qui la justice belge a
elle aussi essayé de montrer de l'indulgence, en essayant de lui
attribuer une liberté conditionnelle)? Que vient faire — que diable vient faire — le racisme présumé
là-dedans ?! (UPDATE : Deux mois après la publication de ce post, la RTBF posera effectivement la question : "Doit-on
pardonner à
Marc Dutroux ?"!)
Plus tard, Carine Thibaut
revient à la charge et prétend qu' "il faut savoir, il y a une personne
qui a été renvoyée vers le Salvador … accusée de faire partie d'une
Mafia — elle ne fait pas partie de cette Mafia — et cette personne on ne
sait pas où elle est". Lorsqu'elle évoque ces contes de fée gauchistes,
la directrice générale d'Amnesty International Belgique, qui a trop regardé les médias sous l'influence de "Democratic Party operatives with bylines", fait clairement allusion à Abrego Garcia —
dont le statut en tant que "membre actif" du gang MS-13 a été
clairement prouvé — y compris par ses propres aveux, en plus d'avoir
été jugé coupable de bagatelles comme le trafic des êtres humains et les
violences conjugales à l'encontre de son épouse.
Tout
cela ce n'est que la partie visible de l'iceberg, sans entrer dans les
affres des membres de gangs ultra-violentes d'Amérique centrale et du Sud, tels
le MS-13 de El Salvador et le Tren de Aragua du Vénézuela, dont le prix
pour entrer dans et faire partie de ces gangs est de commettre des
meurtres, que ce soit l'assassinat de membres de gangs ennemis ou de
citoyens innocents.
Cette partie de l'interview de M. Svane (comme nous l'avons déjà décrite) "beaucoup plus longue et nuancée", a par
ailleurs été coupée ; peut-on dire censurée ?
Certes,
on n'a pas tort, loin de là, de noter que pas tous les clandestins
sont des criminels (sauf que, en entrant de façon illégale dans un pays
qui n'est pas le leur, ils sont tous — contrairement à ce que, encore une fois, prétend l'avocate (!) Paola Usquelis —
ipso facto hors-la-loi). Cela dit, il est établi que les autorités qui penchent vers la Gauche sous-estiment délibérément les crimes des migrants illégaux. Quoi qu'il en soit, il
semblerait que le vrai problème n'est point avec la droite ; le vrai
problème, c'est que pour la gauche, tous les "sans-papiers" sans
exception ne sont autre que des citoyens (en herbe) hautement honnêtes
et respectables, ceux que ladite gauche loue au ciel avec des panégyriques glorifiantes comme "the dreamers".
Mais
le débat sur ce sujet dans ces quelques paragraphes ne peuvent pas camoufler le fait que la RTBF a
émis ou laisser émettre une diffamation à l'égard de l'un des membres de
ROF — l'une des pires calomnies, voire la pire, qui existe dans l'Occident de nos jours — et que
personne sur le plateau n'a fait le moindre effort pour la contredire ou apporter le
moindre nuance ou le moindre contexte que ce soit.
Le
consensus chez Republicans Overseas ne peut être plus claire : Nous
avons rajouté la RTBF à la liste des médias européennes auxquelles on ne
peut faire confiance. Dès lors, nous avons suggéré à M. Svane, ainsi
qu'à tous les autres membres de notre organisation, et les membres
d'organisations qui partagent nos points de vue, de ne plus accepter
d'invitations de la part de RTBF (à moins, éventuellement, d'avoir la garantie d'être
présent personnellement sur le plateau afin de contrecarrer tant la pensée unique
que ces accusations et ces calomnies tant fausses que simplistes, pour
ne pas dire fatigantes voire — éternellement — assommantes, sur le
racisme).
Il s'en va de soi que nous exigeons tant des excuses de la part de RTBF
ainsi qu'un droit de réponse, sans oublier un démenti sur un prochain
QR Le Débat.

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