A 75 ans, McCullough a "au moins vingt-sept idées de sujets" pour ses prochains livres. Comme pour boucler la boucle des années Bush, il a entrepris un livre qui entend montrer aux Américains ce qu'ils doivent aux Français. Parution prévue en 2010. Le livre débute avec les médecins qui sont venus étudier à la Sorbonne en 1830 et court jusqu'en 1939 lorsque la guerre commence et que les artistes émigrent à New York. On y croisera, dit-il, Edith Wharton, Langston Hughes, Hemingway. David McCullough veut faire l'inventaire littéraire, artistique, musical de tout ce qui a été créé, inventé, découvert à Paris mais dont les Américains ignorent de fait les origines."Il est essentiel de comprendre à quel point nous devons à la France ou aux Français, beaucoup de choses que nous croyons purement américaines", dit-il. "L'histoire américaine s'est plus déroulée en France que dans n'importe quel autre pays, Etats-Unis exceptés. Si je demande aux gens combien de soldats ont été envoyés en France, ils n'en ont aucune idée. La réponse est : deux millions et demi !"
Avec Rosalee, son épouse, David McCullough a prévu de passer une partie de l'automne à Paris, pour humer l'air du temps et prendre quelques croquis des lieux. "Comprendre les Français est pour les Américains une manière de se comprendre eux-mêmes", dit-il. Si vous croisez un monsieur enthousiaste, qui chante un air de jazz, peut-être s'agit-il de David McCullough. Il est sur les traces de Gene Kelly, un Américain à Paris, de Pittsburgh, comme lui...
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