Le fil conducteur de politique étrangère de la Ve République depuis que de Gaulle l'a reformulée vers 1966-1967, avec les inflexions liées à la personnalité de chaque président de la République et, dans quelques cas, à la personnalité des ministres, c'est l'idée d'une autonomie de décision. L'idée que la France a sa propre politique étrangère. C'est là-dessus qu'il y a consensus. Ce n'est pas évident pour les Américains et pour certains de nos partenaires. Cela suppose une autonomie de pensée.Sounding profoundly principled, Védrine states that he is thinks that France's anti-American consensus is "threatened" and that he is "opposed" to certain tendencies on the right ("and even sometimes on the left", how horrid) to go "in the other direction." The man who invented the term "hyperpower" while foreign minister (meaning that for whatever situation is being discussed, Uncle Sam is automatically in the wrong) evokes "the most insidious threat" as well as an "ingenious and dangerous vision", for which he has invented a term, Irrealpolitik.
… Depuis que nous sommes sortis de la guerre froide, il a fallu repenser la politique étrangère française. La France estime avoir le droit, dans certains cas, de contrer la politique américaine. D'avancer ses propres propositions sur l'avenir de l'Europe, sur l'organisation du monde, etc. Même si, sur chaque point d'application concret, sur les rapports entre réalisme, démocratie, et droits de l'homme, il y a des différences, voire des clivages, à l'intérieur de la gauche comme de la droite.
Védrine goes on to say that
Dans le discours français, il est implicite que, parmi les pôles, il y a une Europe forte et, au sein de cette Europe forte, une France très influente. Or le monde multipolaire se développe sans nous demander notre avis et sans correspondre à nos schémas !
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