Cette Fwance suffisante qui feint d'oublier le chaos des ratonnades anti-blanc qui ont déferlé sur les rues de Paris au mois de mars.
"Si notre belle capitale devait connaître un événement, je dis bien un seul, un seul événement même moins grave, infiniment moins grave, quelques dizaines de morts tout au plus (moisson d'un banal attentat après tout...), que celui, inimaginable (et pourtant nous dit-on, auquel il fallait bien s'attendre) qui vient de balayer la Nouvelle-Orléans et lâcher les bêtes sauvages dans ses rues, je n'ai aucun doute, pas le moindre doute sur l'issue de la catastrophe : en France, dans n'importe quelle ville de France, le chaos serait total et, en moins de quelques minutes, toute l'infecte charogne que nos pieux gouvernements, nos douces consciences morales et nos sereins professeurs de droit humanitaire s'obstinent à ne point voir et à prétendre même qu'elle est le fruit de notre imagination intolérante, toute cette boue hurlante dégorgerait avec la puissance d'un fleuve dans les tranquilles avenues parisiennes, pour la consternation des petits-bourgeois qui se dépêcheraient d'ailleurs, en toute légalité bien entendu monsieur, de s'armer pour sauver leur peau blême."
Quelle est la grandeur du peuple américain ? Il est vivant. Nous, nous ne sommes que des Européens, c'est-à-dire que nous sommes des morts. ..."
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