On the sign of the Belgian town where Gérard Depardieu is moving, a joker has scratched the word Nounours (Teddy Bear), which has been Depardieu's nickname (another is Gégé) since the actor started gaining weight many years ago.
Update: While Nounours welcomes people to Néchin, we wish to say welcome to the readers of Instapundit…
Criticism of (the departing) Gérard Depardieu has been mounting, but that expecially among government ministers. Nounours hates François Hollande, calling the French president the "Piglet".
Amongst his fellow actors, a Philippe Torreton has joined in the criticism, while Brigitte Bardot has leapt to Gégé's defense.
In any case, Le Monde's Florence Aubenas and Geoffroy Deffrennes offer a full-page comparison of Gégé's current home (in one of the poshest streets of Paris) to his future home (in the small town across the Belgian border — see photos above and below this paragraph).
In his Paris street, the man whom one storeowner called "Saint Depardieu" enjoys the company of the locals, helping them with various problems and calling all of them by the familiar tu. Indeed, because he has helped save so many stores and jobs — opening a couple of restaurants in the process — Rue du Cherche-Midi might have ended up being called Rue Depardieu, had not the Belgian "scandal" erupted…
Depardieu vouait une passion tonitruante au président Nicolas Sarkozy. Avec François Hollande, c'est tout aussi bruyant, mais à l'inverse : "Il semble le détester de manière presque physique", note un voisin. En tout cas, en public, sans se cacher, il a l'habitude de le désigner sous un seul nom : "le porcelet".
Pour un amateur de bonne bouffe, ça passerait presque pour aimable, et le boucher de la rue de Sèvres, où Depardieu vient en personne choisir son agneau de lait, serait peut-être prêt à le certifier. Le surnom a fini par arriver aux oreilles de Hollande soi-même.
… un commerçant énumère volontiers les miracles de saint Depardieu, qui a sauvé une coiffeuse jetée à la rue par son bailleur, en lui offrant un local. En fait, tout le monde le connaît dans la rue, même au magasin bio, seul commerce de bouche où il n'entre jamais, "contrairement au fils de Johnny Hallyday", lui aussi du quartier. Et s'il fallait prendre parti, la plupart des voisins le trouvent plutôt chic, plus chic en tout cas qu'Alain Delon, résident suisse depuis 1999, qui vend des lunettes mais pas comme oculiste : il est devenu une des plus grandes marques du secteur.