As recounted by Benoît Vitkine in Le Monde, the head of Italy's secret service between 2001 and 2006, Nicolo Pollari, has been sentenced to 10 years in jail for helping the CIA kidnap a radical Egyptian imam.
As for General Pollari's aide, Marco Mancini has been sentenced by a Milan judge to nine years behind bars while three agents have received sentences of six years.
As for the CIA, it was condemned to pay 1,000,000 Euros to Abu Omar (aka Usama Hassan Nasr) along with 500,000 euros to his wife, wrote Philippe Ridet in Le Monde in September, while 23 agents in Milan (including boss Robert Seldon Lady) were condemned to eight years in absentia.
And why would a thing like this happen now?
Well, take a look at who is in the Oval Office: a man who shares the left's fairy tales that the only real enemy America faces, and the world faces, are conservative Americans, and who can hardly be counted on to support any allies of the United States, whether a country or an individual…
as à pas, avec plus ou moins de détermination, l'Europe affronte sa collaboration au versant illégal de la « guerre contre le terrorisme » menée par la CIA au début des années 2000. Mardi 12 février, un tribunal de Milan a rendu un jugement sans précédent en condamnant lourdement l'ancien chef du renseignement militaire italien (Sismi, devenu depuis AISE) pour sa participation, en 2003, à l'enlèvement par l'agence américaine d'un imam radical égyptien. Ce verdict est d'autant plus retentissant que la plupart des Etats concernés rechignent à faire la lumière sur leur coopération passée avec la CIA et que seule la justice polonaise a entamé des poursuites contre des agents de ses propres services de renseignement.
La cour d'appel de la capitale lombarde a condamné le général Nicolo Pollari, chef du Sismi de 2001 à 2006, à dix ans de prison. Son numéro deux, Marco Mancini, a été condamné à une peine de neuf ans et trois agents de rang inférieur à six ans.
… Dans cette même affaire, la justice italienne s'était déjà illustrée en septembre 2012 en condamnant par contumace, malgré les pressions de Washington, vingt-trois agents de la station milanaise de la CIA, dont son chef, Robert Seldon Lady, condamné à huit ans de réclusion.