Sunday, May 20, 2012

French Terror Ring Dismantled, Members Sound Like Sympathizers of the Occupy Wall Street Movement


A terrorist ring has been dismantled in France, writes Elise Vincent in Le Monde, with its members now on trial and risking 10 years behind bars; and needless to say, their members all belong to the far right and are the ideological counterparts of the Tea Party movement in the United St—

Uh, wait — except, no, they are not sympathizers of the Tea Party movement, in any way; rather, they are members of the far left, who sound amazingly like sympathizers of the Occupy Wall Street movement.

The six young men and women, aged 29 to 31, are allegedly part of an "anarchic-autonomous movement" who
1) are out of work (or "in training" for a job) and receive the minimum wage;
2) sing the praises of their "anti-capitalist" views;
3) expressed a wish to (do nothing else but) "become visible to imprisoned people"
(in other words, to become to visible the much-maligned bourgeoisie); and
4) claim to fight against poor housing conditions, personal data collection by the police, and the defense of undocumented aliens.
Le procès de six militants d'ultragauche renvoyés pour "actes terroristes" se tient, depuis le 14 mai, à la dixième chambre correctionnelle du tribunal de Paris. C'est le premier procès relatif à ce que les services de police et de renseignements ont commencé à appeler, à partir de 2007, la "mouvance anarcho-autonome". Une mouvance à laquelle le groupe de Tarnac - interpellé en 2008 pour des sabotages sur des lignes SNCF - a, plus tard, été rattaché.

Les six militants qui comparaissent libres, après avoir tous fait plusieurs mois de détention préventive, sont, eux, soupçonnés d'avoir fabriqué ou détenu des produits explosifs. Il est en particulier reproché à trois d'entre eux d'avoir été associés à la fabrication d'une bombe artisanale retrouvée avec la trace de leur ADN, le 2 mai 2007, sous une dépanneuse devant un commissariat de Paris.

Agés de 29 à 31 ans, les six prévenus se sont tous présentés comme sans profession ou en formation et bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Plusieurs ont indiqué avoir fait des études supérieures en ethnologie, biologie ou sciences politiques. Deux d'entre eux ont expliqué avoir été admis en classe préparatoire scientifique avant de lâcher leurs études.

A la barre, ils ont également parlé de leur engagement "anticapitaliste" mais ont réfuté l'étiquette d'"anarcho-autonomes". L'essentiel de leurs luttes, ont-ils décrit, tourne autour des causes de la lutte contre le mal-logement, le fichage policier ou de la défense des étrangers sans-papiers. C'est d'ailleurs à l'occasion d'une manifestation devant le centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne), en janvier 2008, que le dossier judiciaire les concernant a été ouvert.

A l'époque, trois d'entre eux sont interpellés à proximité du centre de rétention avec, dans des sacs à dos, des produits chimiques pouvant entrer dans la composition d'explosifs. A la barre, Yvan H. et Bruno L. notamment, se sont défendus de telles intentions en indiquant que ces produits étaient simplement destinés à la fabrication de "fumigènes". "On voulait être visibles des gens enfermés", ont-ils plaidé.

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