Just as we've gotten used to Frenchmen and Europeans castigating America for its gun culture and violence — to be contrasted with their own gun-free zones, their own intelligence, and their own peaceful ways — we learn, in
Doreen Carvajal's New York Times story about a jewelry heist, that not only are firearms used fairly often on the old continent (albeit mostly by criminals), these weapons are often submachine guns — often enough that the weapon has given a book on a new generation of gangsters its title:
Frédéric Ploquin, the author of a new book about the evolution of organized
crime in France, said that the robberies reflected a new wave of
gangsters who have emerged since 2005 — a “Kalashnikov generation” with a
zest for arms, no fear of death, and a taste for quick and easy
profits, usually through drug trafficking.
Génération Kalachnikov (Les nouveaux gangsters):
Le milieu traditionnel n’est pas mort, mais les jeunes se bousculent au
portillon pour prendre la relève. Ce livre, quatrième tome de la série «
Parrains et caïds », est une immersion dans le banditisme français muri
à l’ombre des cités. D’Aubervilliers à Nanterre, de Roubaix à
Montpellier en passant par Lyon, Grenoble, Marseille et Nice, ceux qui
ont repris la « boutique » sont plus nombreux que leurs prédécesseurs,
mais surtout plus anonymes : à la différence de leurs aînés dont les
noms s’affichaient dans les journaux, on les connaît peu. Un atout
considérable, même si certains rêvent de reconnaissance médiatique. Que
disent-ils d’eux-mêmes ? Qu’en pensent les policiers qui les traquent et
les magistrats qui les poursuivent ? Comment les voyous d’hier les
considèrent-ils ? Qui sont les têtes d’affiche ? Que font-ils de leurs
millions ? Réponses dans ce livre étayé de très nombreux témoignages
inédits. Le roman vrai d’une génération qui ne fait pas toujours la
différence entre réalité et cinéma, surtout à l’heure de vider un
chargeur.