From the annals of Smart Diplomacy: In Le Monde articles by Nicolas Bourcier and Dominique Gallois, whose main point is that France's Rafale fighter (pictured) lost the fight for Brazil's air force to Sweden's Gripen (with 0 sales of France's latest warplane so far, what country can be expected to purchase it?), we learn as an aside that Boeing's Super Hornet — once the favorite of the Brazilian military's wishes — was ousted when Brazil learned of the NSA spying scandal and after Dilma Rousseff complained of Barack Obama's "grave violation of human rights" and "disrespect to national sovereignty".
« LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE, UN DES ÉLÉMENTS LES PLUS IMPORTANTS »
En choisissant, mercredi, le Gripen NG du suédois Saab aux dépens du groupe français et du F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing, la présidente Dilma Rousseff a opté pour l'avion considéré par les experts comme le moins cher. Selon la presse locale, il avait également la préférence des militaires brésiliens depuis plusieurs années.
Ce choix permet en outre de ménager – un an avant l'élection présidentielle au Brésil – la gauche du Parti des travailleurs (PT, au pouvoir) qui aurait vu d'un très mauvais oeil la signature d'un contrat avec l'avionneur américain quelques mois à peine après les révélations sur l'espionnage de la présidence brésilienne par l'Agence nationale de sécurité (NSA).