Il y a 31 ans, l'arrivée d'un président socialiste au pouvoir en France suscitait stupeur et tremblements à Washington. C'était la guerre froide, et François Mitterrand faisait entrer des ministres communistes au gouvernement. Sacrifiant à un rituel - coûteux - qui relevait plus de la politique symbole que du sérieux économique, il nationalisait quelques groupes industriels français. Damned !It is the same teasing ridicule with which leftists wonder how the United States (and the West) could have been opposed to the Soviet Union and to Mao's China. How uncouth. How pathetic. Whatever the case, it turns out that in 2012, everything is different:
Une génération plus tard, quelle différence ! François Hollande devait être reçu, vendredi 18 mai, à la Maison Blanche par Barack Obama. Et plus aucune des préventions manifestées à l'adresse de la gauche française ne subsiste.
Well, of course, the White House will no longer feel warranted in being suspicious of a socialist now that a Barack Obama and not a Ronald Reagain is in the Oval Office: the French socialist is one of them. Proof: Hollande's leftist economic policies "delights" "America."
Mieux encore, l'Amérique s'est félicitée de la ligne Hollande en politique économique. Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, et la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, ont salué le ton nouveau entendu à Paris : l'accent mis sur la croissance en Europe au moins autant que sur l'austérité budgétaire.
And the money quote — the Democratic Party and Europe's social-democratic parties turn out to be ideologically linked (I know — big surprise there, right?)
On peut y voir une manière de confluence idéologique entre le Parti démocrate et les sociaux-démocrates européens.
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