France is often praised for its health car system, considered one of the best in the worldwrites Le Monde in an editorial while praising the quality of its doctors. Well, yes, it goes on, except… Except for the fact that
there are numerous flaws in the system, from the medical deserts and excess fees to a command over expenses belonging more in the accounting department than in the medical department that results in a drop in reimbursements from the health insurance services, public as well as private.So, all in all, you understand, the state health system à l'européenne works really really well. Just except for, y'know, "The medical deserts [rural zones devoid of doctors], the excess fees… The barriers to health care are real." Oh wait, there's more!
To those, add the lengthening waiting times to see a specialist. According to an IFOP survey for Le Journal du dimanche, 92% of French people have renounced care at a specialist's office and 63% at a general practitioner's due to distance or cost. The numbers speak for themselves.Indeed they do. "92% [!] of French people have renounced care at a specialist's office"! And "63% [!] at a general practitioner's"! But c'm'on, apart from those tiny, inconsequential details, it's certain that the clueless Americans (ces gros abrutis) should renounce their unethical, egoistical, evil free market health care fiasco (un désastre, vous dis-je, un désastre!) and, like Barack Obama tells us, copy the generous, tolerant Europeans' noble, humanitarian, benevolent, big-hearted health system whose altruism rings from the mountaintops…
La France est souvent vantée pour son système de santé, qui est considéré comme un des meilleurs au monde. Indéniablement, la qualité de ses médecins est un de ses atouts. Mais il y a de multiples failles dans le système qui ont trait aux déserts médicaux, aux dépassements d'honoraires et à une maîtrise plus comptable que médicale des dépenses qui aboutit à une baisse des remboursements par l'assurance- maladie et les mutuelles. Le résultat est sans appel : l'accès aux soins est de plus en plus inégalitaire et ne cesse de se détériorer.
… Il reste qu'il y a encore en France trop de déserts médicaux. Le gouvernement refuse toute mesure coercitive visant à obliger les médecins à s'installer dans des zones rurales. La loi Bachelot, qui avait institué un "contrat santé solidarité" imposant une amende de 3 000 euros aux médecins exerçant en zone surmédicalisée qui refusaient de venir en aide aux praticiens des zones désertifiées, a été modifiée. Election présidentielle oblige, toute mise en cause de la sacro-sainte liberté d'installation a été abandonnée au profit d'un système de volontariat qui peine à faire ses preuves.L'autre faille concerne les dépassements d'honoraires. Aujourd'hui, de plus en plus de médecins pratiquent des honoraires libres, et ceux-ci sont en augmentation constante. En 2010, six spécialistes sur dix ont opté pour le secteur 2 (honoraires libres), plutôt que pour le secteur 1 (tarifs conventionnés de la Sécurité sociale). Depuis dix ans, les dépassements d'honoraires, peu pris en charge par les complémentaires de santé, ont augmenté de 50 %.
… Déserts médicaux, dépassements d'honoraires : les obstacles aux soins sont réels. Il s'y ajoute l'allongement des délais d'attente pour consulter un spécialiste. Selon une enquête de l'IFOP pour Le Journal du dimanche, 92 % des Français on [sic] renoncé à des soins chez un spécialiste et 63 % chez un généraliste à cause de l'éloignement ou du coût. Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
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