Les policiers dépêchés sur les lieux du crime … ont trouvé son cadavre gisant sur le trottoir, le corps criblé d'une dizaine de balles, aux jambes, dans le dos et à la tête.As the ever-lucid French keep giving lessons to the ever-clueless Yanks on the perils of owning guns and on the benefits of following the ever-visionary Europeans in their quest for an ever-vaster gun-free zone, Le Monde's Ariane Chemin looks into the story of a trophy wife who asked her lover (another politician's bodyguard) to hire a hitman (a counter-spy with France's secret service) to shoot her UMP husband (she finally had to try and do it herself) while Yves Bordenave reports in the French daily about how a gangster — yet another one — was gunned down in France's second-largest city.
Criminalité organisée
En l'espace de sept mois, Roland Gaben est le sixième malfrat abattu à Marseille, et le troisième lié à la criminalité organisée au cours des trois derniers mois. Avant lui, en avril, Saïd Tir, 60 ans - "le parrain des quartiers nord" -, et, début juillet, l'un de ses lieutenants, Akim Grabsi, 42 ans, avaient eux aussi été abattus dans des conditions à peu près similaires. Notoirement connus des policiers pour leur proximité avec l'ancien caïd Farid Berrhama, assassiné par des Corses en octobre 2007 au Bar des Maronniers, Saïd Tir et Akim Grabsi étaient, comme Berrhama, originaire de la région de l'étang de Berre.Depuis l'été 2010, les homicides se succèdent dans la deuxième ville de France. Marseille semble être le théâtre de plusieurs guerres : celle sans répit auquel se livrent les voyous des cités pour le commerce de la drogue ; et une autre, celle du milieu traditionnel, dont Roland Gaben vient d'être victime, qui porte la marque du grand banditisme. A tous les coups, l'on meurt.
A Marseille, au cours des dix-huit derniers mois, 39 personnes, plus ou moins impliquées dans des trafics, ont subi le même sort que Roland Gaben.
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