Saturday, February 06, 2010

"More Like a Monarchy Than a Republic": Whatever Is Wrong with America's University System, Says One French VP, It Is Less Unequal Than France's

Contrary to what Frenchmen are taught to believe, says Gilbert Béréziat in Philippe Jacqué's Le Monde article (as he answers a typical America-bashing question, "Le système universitaire est-il en train de s'américaniser et de nous obliger à nous endetter pour payer les études de nos enfants?"), "the American university system is less unequal than ours is."

Generally, the vice-président aux relations internationales de l'université Pierre et Marie Curie blasts away at simplifications and political correctness. Moreover, we learn (from an answer to a question mentioning the fact that "un bon nombre d'étudiant en fac sont là un peu par défaut, ou parce qu'ils ont été mal orientés") that
Le système français est incroyable, puisque les élèves les plus doués pour les sciences sont orientés vers des filières de management, de business, etc., et que les filières scientifiques, conduisant à la recherche, manquent de candidats.
As for a student at the London School of Economics, who bemoans the fact that she had to leave Paris because the human sciences that she wanted to study is not offered in France, Gilbert Béréziat replies that in France
on est plutôt dans une monarchie que dans un système républicain.
In addition, he says (sounding almost like one of those hated Anglo-Saxons!),
Je pense qu'à l'âge de 17-18 ans, les élèves doivent s'épanouir, et pas être formatés.
Moreover, the vice-président says (in his last answer) that it is precisely because the university is free, that there is little sense of belonging, and that a network of alumni never forms.
Il nous faut … recréer un réseau d'anciens de l'université, qui n'existe pas en France. Et d'une certaine manière, cela nous ramène à la question de départ : l'université étant gratuite, le sentiment d'appartenance à cette université est faible.
La cérise sur le gâteau :
sous couvert d'égalitarisme, en réalité, l'Etat subventionne les études de tout le monde mais, comme nous savons très bien que les couches les moins favorisées accèdent le plus difficilement à l'enseignement supérieur et acquittent l'impôt sous forme de taxe (TVA), puisqu'en France l'impôt direct ne représente pas les revenus principaux de l'Etat, sans trop de risque de se tromper, on peut dire qu'en France les moins favorisés financent les études des plus favorisés.

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