Friday, March 07, 2008

"Ingrid m'a demandé ce que je faisais avec les trois Américains, puisque c'étaient les ennemis des FARC"

"El problema fue que los políticos se pusieron celosos porque a mí me gustaba sentarme a hablar mierda con los gringos y me daba la noche con la barriga adolorida de reírme de ellos. Íngrid me llamó y me hizo el reclamo. Me dijo que qué hacía yo con esos gringos, que si acaso ellos no eran los enemigos de nosotros (Farc)." — Martín Sombra aka Helí Mejía, former FARC jailer
Through the Colombian weekly Semana's interview with Ingrid Betancourt's former FARC jailer (now in his own jail cell), writes Marie Delcas in Le Monde, it would seem to transpire that a Frenchwoman's petty jealousy, smug anti-Americanism, snotty moralizing, and starry-eyed support for revolutionaries has hardly been tempered by her six years of imprisonment by said revolutionary group.
Martin Sombra a enseigné des rudiments d'espagnol aux trois Américains capturés en 2003. "Ils m'ont bien eu. Ils me disaient sanavebitch (son of a bitch, "fils de pute") et je croyais que cela voulait dire montagne. Après j'ai su", raconte le guérillero. Il riait tellement avec les "gringos" que les politiques ont fini par être jaloux. "Ingrid m'a demandé ce que je faisais avec eux, puisque c'étaient les ennemis des FARC", dit-il.

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