¡No Pasarán!

The natives are restless

Les indigènes de la Ripoblika Franska sont sur le sentier de la guerre

Filthy vermin run amok throughout Paris during the high schoolers' protest demonstration and suddenly reading Libération PropagandaStaffel is not the same anymore. Mohand, of Tunisian background, explains : "If you look like a good ol' French, you are a target. Even more so if you look like a long haired surfer." "The violence was perpetrated mainly by Blacks, that makes me so ashamed", said Jennifer who is from a Guadeloupean family. "There were 50 young thugs on one woman, explains Thomas from a high school in Essone. The riot police didn't make a move. When we went over to see them, they told us that it wasn't their job." When the crowd broke up, the orders were clear : "Go home, take the subway, leave now." ... and now the poor widdle Pawisian high schoolers are traumatised by this unseemly eruption of reality into their privileged lives. They are taking their ball and going home. They are finished playing. Zek comments.

La sale vermine fait irruption dans Paris lors de la manif des lycéens et du coup la lecture de Libé PropagandaStaffel ne donne plus les mêmes sensations. Mohand, d'origine tunisienne, expliquait : "Si vous avez une tête de bon Français, vous constituez une cible. Et encore plus si vous avez le look surfeur avec des cheveux longs." "Les violences viennent principalement des Noirs, c'est vraiment la honte pour moi", déplorait Jennifer, d'origine guadeloupéenne. "Les racailles étaient cinquante sur une femme, explique Thomas d'un lycée de l'Essonne.Les CRS n'ont pas bougé. Quand on a été les voir, ils nous ont dit que ce n'était pas leur boulot." Au moment de la dispersion, les consignes étaient claires : "Rentrez chez vous, prenez le métro, partez." ...et puis du coup, les pôv' lycéens sont traumatisés par la réalité qui fait irruption dans leurs vies de nantis. Ils reprennent leurs billes et repartent chez eux. Ils arrêtent de jouer. Zek nous commente ça.