Tuesday, August 24, 2004



Trans-Zeropa Kristallnacht Express
Le Monde Al-Jazira sur Seine, Libération PropagandaStaffel, and the wingnuts that read them. Overheard yesterday in a trendy eatery in central Paris patronized by a certain fringe of the national bolchevik-yuppie-green-lefty bunch slightly 'Eichmann-brown shirt' around the edges. Two wingnuts discuss the pages 12 (full page on the Jewish Center arson attack) and 13 (a quarter page about immgrants without residence permits, meaning illegal aliens, meaning illegal is the key word) in yesterday's Libération. Wingnut no. 1 (manager of the eatery): 'You see this, full page here, quarter of a page here?' Wingnut no. 2 ('underground' music producer): 'Not surprising, if you got money you get the full page, if you don't you can drop dead. Those people are getting on my nerves with their problems.' This in a country where Jews are insulted on prime time TV, and where comedians who call them 'slavetraders who have gone into banking' are acquitted on charges of racism. Both wingnuts were white, French, under-35, and well-off. They have already been overheard participating in discussions about: getting George Bush hanged (pretty standard stuff here in Paris), how George Bush's electorate (roughly half of American voters) is a menace for the planet (but wait, I thought they only hated George Bush and not the American people), and how the Al-Qaeda menace just doesn't exist (they believe that Thierry Meyssan is on to something). The eatery in question is a stone's throw from the rue des Rosiers (Orthodox Jewish area) and the Marais (neighborhood brown shirt lobbies). No effort whatsoever is made to be discreet with regard to their views because they are not saying anything shocking. Their views are normal. This is Paris and they are mainstream. It's 1938. Only well-off leftist politically correct thinkers are capable of spewing such horrors.
Le Monde Al-Jazira sur Seine, Libé PropagandaStaffel, et les tarés qui les lisent. Entendu hier dans un établissement huppé en Paris centre fréquenté par une faune nabo-bobo-verdâtre-gôcho un rien 'Eichmann-chemise brune' sur les bords. Deux tarés commentent les pages 12 (pleine page sur l'incendie criminel au centre juif) et 13 (quart de page au sujet de sans papiers, c'est à dire des gens en situation irrégulière et donc, situation illégale) de l'édition de Libé d'hier. Taré no. 1 (gérant de l'établissement): 'T'as vu ça, pleine page ici, et un quart de page là?' Taré no. 2 (producteur de musique 'underground'): 'Normal, comme ils ont de la thune ils ont la pleine page, les autres n'ont qu'à crever. Ces gens-là commencent à nous pomper l'air avec leurs histoires.' Ceci se passe dans un pays où les juifs sont insultés à la télévision aux heures de grande écoute et où un comique qui les accuse d'être 'des négriers reconvertis dans la banque' est relaxé d'accusations de racisme. Les deux tarés étaient blancs, franchouilles de souche, ont moins de 35 ans d'âge, et gagnent bien leurs vies. Ils ont déjà participé à des discussions où il était question de: faire pendre George Bush (propos désormais éculés sur les terraces de café à Paris), comment l'électorat de George Bush (environ la moité de la population américaine) constitue une menace pour la planète (mais attendez, je croyais qu'ils ne détestaient que George Bush et non le peuple américain), et comment la menace Al-Qaeda est pure affabulation (ils croient dur comme fer que Thierry Meyssan tient le bon bout). L'établissement en question est à deux pas de la rue des Rosiers (quarter juif orthodoxe) et le Marais (milices communautaires chemises brunes). Aucun effort n'est fait pour être discret au cours de la discussion car ils ne disent rien de choquant. Leur point de vue suit la norme. On est à Paris et c'est eux le grand public. On est en plein 1938. Il n'y a que les gôchistes bien pensants et friqués pour débiter de telles horreurs.

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