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The Monde Diplomatique, directed by Ignacio 'Mr. Ignorant' Ramonet, devoted several articles to the Allende myth. One article ('Le baril de poudre de l'imagination' ('The powder keg of imagination'), by Nira Reyes Morales) is devoted to post-coup Chilean literature. Many writers (all pro-Allende) are quoted, including hack writer Isabel Allende, without ever mentioning the 'McOndo' literary current (McDonalds-Macintosh-Condominiums) led by Chilean writer Alberto Fuguet since the early 90s (Fuguet is joined by other writers in this current, notably Edmundo Paz Soldán). The fact that these books discuss the daily life of young Chileans against a setting of urban decor, cybercafés, American TV re-runs, fast food, and frequent hops over to the States to chase their American dream is a sure turn off for France's intellectual kapos (plus the fact Fuguet had the balls to throw a publication party in a McDonalds). Since these books do not discuss the question of 'political trauma' and do not waste time condemning the 'dictatorship' they are a bit at odds with the French point of view. The Paris intelligentsia, which played an important role in consecrating the 'magical realism' literary current launched by Castro's best friend Gabriel Garcia Marquez, prefers to ignore the existence of 'McOndo'. Despite the fact that these books are now available throughout Latin America, North America, and Europe, none of them have been translated into French. That's called censorship. There is no need to burn books if you never print them. It's pathetic. It's cowardly. It's typically French.
| Le Monde Diplomatique, dirigé par Ignacio 'L'Ignare' Ramonet, consacre de nombreux articles au mythe Allende. Un article ('Le baril de poudre de l'imagination', par Nira Reyes Morales) est consacré à la littérature chiléenne depuis le putsch. De nombreux écrivains (tous pro-Allende) sont cités, y compris bien sûr l'écrivaillon Isabel Allende, sans jamais parler du mouvement littéraire 'McOndo' (McDonalds-Macintosh-Condominiums) mené par le chilien Alberto Fuguet depuis le début des années 90 (Fuguet est rejoint par d'autres écrivains dans ce courant, notamment Edmundo Paz Soldán). Le fait que ces livres racontent le quotidien des jeunes chiléens sur fond de décors urbains, de cybercafés, de rediffusions de feuilletons américains, de fast food, et de sauts fréquents aux Etats-unis à la recherche de leur rêve américain n'a évidemment rien pour plaire aux kapos intellos de la gôche franchouille (en plus du fait que Fuguet a eu les couilles de fêter publiquement la sortie d'un de ses livres dans un McDo). Comme ces livres ne traitent pas la question des 'traumas politiques' et ne passent pas leur temps à condamner 'la dictature' cela fait un peu désordre avec tout ce qu'on raconte en Fwance à ce sujet. L'intelligentsia parigotte, qui a joué un rôle important dans l'encensement du mouvement littéraire du 'réalisme magique' du meilleur pote de Castro, Gabriel Garcia Marquez, préfère tout ignorer de 'McOndo'. Bien que ces livres soient disponibles en Amérique latine, en Amérique du Nord, et en Europe, aucun livre de ces auteurs n'est traduit en français. Ça s'appelle la censure. Pas besoin d'autodafé à partir du moment où les livres ne voient jamais le jour. C'est pathétique. C'est lâche. C'est typiquement français.
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