Friday, October 04, 2013

Russia's Gulag in the 21st Century 4: It Would Be Nice to Hear Our Leftist Activists React With More Vigor


“I am declaring a hunger strike starting Sept. 23. I refuse to take part in slave labor in the camp until the penal colony authorities start to conduct themselves in accordance with laws and start treating women inmates like people rather than cattle.”
Pussy Riot member Nadezhda Tolokonnikova is starting a hunger strike in Mordovia's penitentiary colony # 14, report Marie Jégo and Masha Gessen.
 Nadejda Tolokonnikova, l'une des militantes incarcérées du groupe russe Pussy Riot, … purge sa peine dans la colonie pénitentiaire n°14 en Mordovie, devenue récemment la nouvelle patrie de Gérard Depardieu, à 300 km au sud-est de Moscou. De sinistre mémoire, l'endroit est peuplé de "camps de rééducation par le travail" aux conditions de détention dignes du Moyen Age.

Selon son témoignage, les détenues y sont forcées de travailler quotidiennement jusqu'à dix-sept heures pour coudre des uniformes de police, au rythme de 150 pièces par jour. "On a les mains piquées par les aiguilles et pleines d'éraflures, le sang se répand sur la table de travail, mais on continue à coudre", écrit-elle. Les détenues ont droit à moins de quatre heures de sommeil par nuit et jouissent d'un jour de repos toutes les six semaines.
Les punitions sont cruelles et dégradantes. Ainsi, il est fréquent de laisser les détenues des heures à l'extérieur dans le froid, de les empêcher de se laver, d'aller aux toilettes, de boire et de manger. "Dans la 2e brigade, celle des invalides et des retraitées, il y a une femme qui a dû se faire amputer d'une jambe et de plusieurs doigts de la main parce qu'elle avait été trop longtemps punie dehors", écrit Nadejda Tolokonnikova.
Devant la banalité dans les commentaires de lecteurs et, pour tout dire, la quasi-absence de réactions tout court, une lectrice réagit :

Ce serait bien d'entendre nos belles âmes de gauche (et de droite) réagir un peu plus vertement...