Friday, May 11, 2007

Des simulations extrêmement périlleuses de simulation déstabilisatrice qui peuvent mettre un adversaire à terre de manière irrémédiable

Il s’agissait pour moi de lui apprendre les rudiments de quelques tours de comédiens, bien connus de la profession et particulièrement nous nous sommes attaché au tour appelé «tour de la saine colère ». Nous avons travaillé cet exercice avec toute la pugnacité qu’il exigeait.
If Philippe Trodétron is to be believed (in his exclusive interview with Namza), the actor coached Ségolène Royal for her debate with Nicolas Sarkozy, "our common enemy". What she and he (Trodétron) failed to understand is that a crucial goal, perhaps the major one, of the debate was to come across as someone willing to hold a brainstorming discussion (with anyone) as well as a leader of national prominence and not, say, as a trickster (as she turns out to have been in the debate) as well as a bully (or a pitbull, as one commentator put it).
…il s’agit d’une simulation extrêmement périlleuse de simulation déstabilisatrice qui, quand elle fonctionne, peut mettre un adversaire à terre de manière irrémédiable.

Q: Lorsqu’elle a interrogé son adversaire au sujet de la répartition de l’énergie nucléaire, là encore, tous avons senti que c’était là le fruit d’une préparation et d’un travail de haute voltige. Y avez-vous participé ?

… Il s’agit d’une autre technique peu utilisée dans nos cours habituels mais qui peut être d’une très grande utilité. Les anciens l’appellent la technique de l’inquisition ou « technique Torquemada ». Il s’agit pour le bateleur d’interroger son interlocuteur de manière violente et directe sur une question appelant une réponse claire et précise. Le ton doit être celui du maître interrogeant un mauvais élève. Et alors de deux choses l’une : soit votre interlocuteur vous répond correctement sans reprendre son souffle auquel cas il apparaît comme un dominé, un esclave servile se pliant à votre exigence, - et vous avez gagné- soit il commence à élaborer sa réponse ce qui vous permet de faire passer ce temps d’attente comme son incapacité à répondre. Vous pouvez alors l’interrompre pendant qu’il construit sa réponse oralement en lui disant par exemple : « Je vois que vous ne connaissez même pas la réponse à cette question » . - et là encore vous gagnez - Mais il vous faut instantanément embrayer sur un autre sujet afin de brouiller les cartes. C’est un exercice périlleux et Ségolène n’y était pas assez préparée. Il nécessite une condition irréductible : connaître soi-même parfaitement la réponse à la question posée, sinon le piège se retourne cruellement contre son instigateur et laisse entrevoir au public le secret du subterfuge.

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